mardi , 28 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Pour faire face aux risques éventuels des inondations</span>:<br><span style='color:red;'>20 points noirs à éradiquer</span>
© Ouest Tribune

Pour faire face aux risques éventuels des inondations:
20 points noirs à éradiquer

La Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran, SEOR, a été alarmante dans son rapport en recensant plus de 20 points noirs répartis sur plusieurs quartiers et cités d’habitation dont les habitants souffrent à la moindre averse où des flaques d’eaux pluviales se constituent.

Du coup, ces eaux obstruent tout accès et gênent toute circulation automobile. En ce sens, la wilaya d’Oran, par le biais de la personne du wali, vient de prendre des dispositions en chargeant cette société de l’aménagement des axes routiers des communes d’Oran et de Bir El Djir, les sommant d’éradiquer ces points se transformant en véritables lacs d’eau à la moindre averse. Cette mesure a été prise et décidée lors de la réunion de coordination présidée par le wali et organisée dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif préventif spécial hiver. Lors de cette rencontre, le wali a mis l’accent sur l’évaluation et le recensement des différents points noirs et la préparation de l’opération d’aménagement de l’ensemble des réseaux routiers et d’évacuation des eaux pluviales au niveau du groupement urbain d’Oran, qui du fait de sa configuration et sa position géographique, est fortement exposée à de terribles inondations. La gestion de crise en cas d’inondation peut-être renforcée, mais rien n’empêchera ce genre de catastrophe. La protection de certaines communes contre les inondations est l’une des priorités du secteur de l’hydraulique dans la wilaya d’Oran. D’ailleurs, la Protection civile fait état dans un rapport qu’elle a établi concernant les risques d’inondations qu’il «n’existe pas de régions prémunies contre ce risque». «Et, que ces évènements sont imprévisibles dans le temps et dans l’espace », a-t-on souligné. Ces inondations sont les catastrophes naturelles les plus fréquentes et les plus destructrices qui provoquent d’importants dégâts humains et matériels», met en avant la même instance, en l’occurrence, la protection civile.
Mohamed Aissaoui