A une semaine de la fin de cette année, que faut-il retenir de 2020? Rien ou plutôt rien de gai, rien de réconfortant et rien de bien. L’année marquée par l’une des pandémies les plus dures de l’histoire de l’humanité a mis tous les espoirs et tous les rêves en berne.
Une année où le monde a été carrément figé, reportant tout à l’année prochaine et décidant de mettre en cloche d’innombrables secteurs allant de celui des transports en passant par celui de la culture et en terminant par celui du tourisme. Tout, ou presque tout, a été mis à l’arrêt, même les libertés individuelles et collectives ont été mises en berne y compris dans les pays les plus démocratiques. Enfin ce fit l’horreur à tous les niveaux, et personne n’était mieux loti que l’autre. C’est péniblement que les gouvernements aux quatre coins de la planète tentaient de tenir la tête hors de l’eau, mais pas avec une grande réussite, car le nombre toujours grandissant des contaminés au covid, mais aussi celui des morts, les fragilisaient grandement, à commencer par les Etats Unis d’Amérique où tout allait de travers, ce qui a valu au locataire actuel de la Maison Blanche de perdre à plate couture sa place face au candidat démocrate. Mais il faut dire que rares ont été ceux qui ont regretté le très controversé Donald Trump.
Et en parlant de ce Trump, on ne peut s’empêcher de parler de cette immonde vague de trahisons et de pantalonnades qui a traversé le monde arabe en cette triste année 2020, où quatre pays arabes sont allés courir se nicher dans les bras du pire ennemi de la nation à savoir l’entité sioniste, au moment où on perdait Jérusalem et presque tous les territoires palestiniens.
Le dernier pays à normaliser ses relations avec Israël fut notre voisin de l’ouest dont le roi est sensé être le président du comité Al Qods qu’il a offerte au gendre de Trump, Jared Kushner, qui a tué la cause palestinienne grâce à ces traîtres de leaders comme le roi Mohammed VI qui ose encore parler et prétendre défendre une cause qu’il a poignardée dans le dos.
Mais il n’est pas dit que le peuple marocain, digne descendant d’un héros comme Abdelkrim el-Khattabi se taira face à cette traîtrise d’un makhzen qui a peut être signé là le début de sa fin.
2020 aura été une dure année sur le plan sanitaire, mais aussi pour nous les Arabes, la plus terrible naqba de toute notre histoire face à l’ennemi sioniste.
Par Abdelmadjid Blidi