mercredi , 7 juin 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Lutte contre la corruption</span>:<br><span style='color:red;'>25 éléments du ministère de la Défense à la disposition de l’OCRC </span>

Lutte contre la corruption:
25 éléments du ministère de la Défense à la disposition de l’OCRC 

L’Office central de répression de la corruption ses officiers et agents de police judiciaire, vient d’être renforcé par des éléments du ministère de la Défense nationale. L’objectif est de renforcer la coopération entre les secteurs de la Défense et celui de la Justice.

En effet, et en application des dispositions de l’article 8 du décret présidentiel N°11-426 du 13 Moharram 1433 correspondant au 8 décembre 2011, modifié, susvisé, un arrêté ministériel vient de sortir sur le journal officiel, a pour objet de fixer le nombre d’officiers et d’agents de police judiciaire relevant du ministère de la Défense nationale, mis à la disposition de l’Office central de répression de la corruption.
Selon cet arrêté, le nombre d’officiers et d’agents de police judiciaire relevant du ministère de la Défense nationale, mis à la disposition de l’Office central de répression de la corruption, est fixé comme suit: huit (8) officiers de police judiciaire et dix-sept (17) agents de police judiciaire.
La loi précise que sont abrogées, les dispositions de l’arrêté interministériel du 18 Joumada El Oula 1433 correspondant au 10 avril 2012 fixant le nombre d’officiers et d’agents de police judiciaire relevant du ministère de la Défense nationale mis à la disposition de l’Office central de répression de la corruption.
Dans ce sens, la lutte contre la corruption a suscité ces derniers temps, l’intérêt des organisations internationales et régionales de façon spectaculaire après confirmation du lien entre la corruption, le crime organisé et les problèmes de sécurité dont souffrent les communautés contemporaines.
Ainsi, parmi les plus importants efforts internationaux et régionaux contre la corruption, on peut citer: la convention des Nations-Unies contre la criminalité transnationale organisée adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies le 15 novembre 2000, entrée en vigueur le 29 septembre 2003 et ratifiée par décret présidentiel N°02-55 du 05/02/2002. (Cette convention considère la corruption, forme de criminalité transnationale organisée, article 8), la convention de l’Union Africaine de prévention et lutte contre la corruption adoptée par la 2ème session ordinaire de la conférence de l’Union Africaine à Maputo le 11 juillet 2003, entrée en vigueur le 5 Août 2006 et ratifiée par décret présidentiel N°06-137 du 10/04/2006 et la convention arabe contre la corruption adoptée au Caire le 21 décembre 2010 et ratifiée par décret présidentiel N°14-249 du 8 septembre 2014.
Et pour répondre aux nouvelles menaces de sécurité et s’aligner aux efforts de la communauté internationale contre la criminalité organisée dans toutes ses formes, l’Algérie a adhéré aux conventions des Nations Unies, contre la criminalité transnationale organisée et contre la corruption, qui recommandent aux Etats membres de criminaliser dans leurs législations nationales, les actes de corruption et de crimes organisés. Ainsi, il a été question de la création de l’Office central de répression de la corruption.
L’Algérie a souvent respecté ses engagements internationaux et en application des dispositions des deux conventions des Nations Unies suscitées. Elle a adopté une loi spéciale contre la corruption, c’est la loi N°06-01 du 20 Février 2006 relative à la prévention et la lutte contre la corruption, modifiée et complétée, qui a créé dans son article 17, l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption.
Noreddine Oumessaoud