jeudi , 23 mars 2023

La protection civile à Oran fête sa journée internationale:
4769 secouristes formés depuis 2010

En présence des autorités locales, à leur tête, le wali d’Oran Abdelkader Djellaoui, la protection civile à Oran a fêté sa journée internationale qui coïncide avec le 01 mars de chaque année au niveau du siège de la direction de la protection civile, au niveau de la cité Emir Abdelkader.

Au menu, des manœuvres exécutées par des pompiers et la présentation des différents moyens humains et matériels de ce corps sécuritaire qui active quotidiennement pour sauver des vies. Une cérémonie a été également organisée à cette occasion, ce qui a permis d’honorer plusieurs invités.
En matière de statistiques, nous avons appris que 4769 secouristes ont été formés par la protection civile depuis 2010 dont 4175 hommes. Cette formation dure 03 semaines avec des cours quotidiens d’une durée de 02 heures. 04 cycles de formation sont organisés chaque année. Concernant les incendies de forêts, ces services ont enregistré un recul de 27% en 2019 par rapport à l’année précédente. 249 interventions ont été effectuées par les pompiers. Le feu a ravagé 155 hectares de forêts et plus de 73 hectares de broussaille. Notons que la journée internationale de la protection civile a été fêtée cette année, sous le thème « un secouriste pour chaque foyer ».
Chaque année, un nombre important de personnes sont victimes d’accidents de la voie publique et beaucoup en meurent. A cela, s’ajoutent les catastrophes de plus en plus fréquentes et les accidents de la vie courante auxquels la population est exposée quotidiennement. La protection civile attache une grande importance à la santé et au système de soins, en gérant les risques actuels et ceux qui pointent, en aidant la population à mieux se prémunir afin d’être moins vulnérable aux risques majeurs qui résultent des changements rapides survenant dans notre collectivité et qui constituent un véritable enjeu pour la protection civile, de nouveaux défis à relever.
Aujourd’hui, il est largement admis que les gestes de sauvetage et de secourisme doivent être prodigués sur les lieux même de l’accident avant même l’intervention des équipes spécialisées de secours. Un grand nombre de décès pourrait être ainsi évité si les témoins étaient formés à intervenir en attendant l’intervention des secours médicalises.
Cette situation a interpellé la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) pour œuvrer, dans un cadre multisectoriel, à l’élaboration d’une stratégie d’enseignement des gestes qui sauvent, c’est -à-dire des gestes élémentaires de survie que ce soit au niveau des institutions étatiques, des associations…etc.
L’objectif de cet enseignement visera principalement l’acquisition de notions essentielles de secours à personne en situation de détresse vitale, à travers un enseignement bref, pratique, limité à l’urgence vitale et assimilable par tous.
Fethi Mohamed