La visite effectuée ce lundi par le président de la République à certaines structures de santé à Alger fera date. Elle fera date de par la conjoncture particulière par laquelle passe le pays sur le plan sanitaire, elle fera date de par les décisions d’une force jamais connue, elle fera date aussi par ce souci de remettre le secteur de la santé au centre des préoccupations majeures de l’Etat algérien.
La portée de la visite présidentielle est forte, mais aussi le message véhiculé à cette occasion. La force des mots et du verbe redonne un tout autre relief à la gestion de la chose publique. L’engagement présidentiel (duquel a été privé le pays, pour ceux qui l’auraient oublié, pendant plus de dix longues années) nous réconcilie avec la force de l’Etat algérien qui s’exprime de manière directe et surtout sur le terrain par le premier responsable du pays.
Dans ces durs moments par lesquels passe l’Algérie, la présence du premier magistrat du pays aux côtés de ces hommes et ces femmes qui sont au premier front de la lutte contre ce virus mortel, donne à chacun une énergie extraordinaire pour se donner encore plus à cette dure et noble mission de sauver la vie de centaines et de milliers d’Algériens. Une présence, mais aussi des engagements forts d’un homme décidé à prendre à bras le corps toutes les difficultés auxquelles fait face la Nation et surtout à mettre en œuvre tous les moyens dont dispose l’Etat algérien au service du peuple algérien.
Le mode de gouvernance est en train de changer en profondeur dans notre pays. La rupture avec les années d’errance passées est, en tous points de vue, totale et complète. Les Algériens sincères et nationalistes se doivent aujourd’hui de participer à ce nouvel élan qui se dessine pour le meilleur de notre pays. L’occasion est grande aujourd’hui de faire sortir notre pays définitivement de cette longue période qui a figé un aussi grand pays que le nôtre.
De cette épreuve que nous connaissons aujourd’hui, de ces lourds sacrifices que nous consentons, de ces malheurs qui nous frappent aussi durement, peut naître un grand espoir et un grand élan qui nous propulsera parmi les plus grandes Nations de ce monde. Nous en sommes capables et nous avons les hommes sincères aujourd’hui pour nous guider vers cet objectif extrême.
Ce malheur qui nous frappe, comme les pays du monde entier d’ailleurs, a permis de découvrir la grandeur de cette Nation qui a pu grâce à ses enfants et à ses moyens, maitriser la situation, mais aussi a montré encore «l’élan de solidarité du peuple algérien en cette conjoncture difficile que traverse le pays», ce qui, estime le président de la République, marque «un nouveau départ» pour l’Algérie.
Par Abdelmadjid Blidi
Par Abdelmadjid Blidi