L’ensemble de la communauté nationale a pu apprécier en direct à la télévision sur les Smartphones, le dépouillement, en direct, dans de très nombreux bureaux de vote. Et avant même l’annonce des résultats finaux, les citoyens étaient déjà fixés sur l’issue du vote. Dans les foyers, les cafés et les places publics, les Algériens connaissaient déjà leur président pour avoir constaté le «tsunami» des bulletins de Tebboune.
Le pays a connu, avant-hier, une journée particulière. Chômée et payée, ce jeudi 12 décembre portait en lui l’espoir d’une sortie de crise ou, au contraire un enlisement. Les Algériens étaient invités à acter le retour à la légalité constitutionnelle en dotant leur pays d’un président de la République légitime ou alors donner du crédit au discours d’une partie de l’opposition qui, tapie derrière le Hirak, réclamait une période de transition avec à la clé une assemblée Constituante.
Entre 8 heures et 19 heures, les citoyens-électeurs ont dit leur mot, confirmer leur choix pour un retour rapide à la légalité. Contrairement à ce qu’avait prédit certains «observateurs» de la vie politique nationale, les Algériens ne se sont pas laissé impressionnés par les postes sur les réseaux sociaux, ni par les discours radicaux de quelques activistes installés à l’étranger. Et pour cause, dès l’ouverture des bureaux de votes, les médias nationaux ont montré des images de citoyens s’y rendant en nombre dans la quasi-totalité des wilayas, dont celles qu’on attendait pas vraiment.
Des villes qu’on pensait acquises aux boycotteurs, ont donné le ton au premier pointage de l’ANIE. Ainsi, les premières estimations du taux de participation, étaient égales ou légèrement supérieures à celles de la présidentielle de 2014. C’est dire que l’appel au boycott n’a pas du tout eu l’écho espéré par les partisans du «zéro vote». Au fur et à mesure que le temps passait, les électeurs étaient de plus en plus nombreux à accomplir leur devoir électoral. Vers 14 heures, la partie était déjà gagnée au vu des taux de participation. En effet, passé le cap des 20%, le scrutin a acté la défaite des partisans du boycott. Mais, il faut dire que cette «raclée» n’était pas suffisante pour les Algériens. Ils ont voulu aller plus loin que la «correction». A croire que leur objectif n’était pas de répondre aux détracteurs de la présidentielle, mais plus encore, donner un véritable sens patriotique à leur engagement électoral. C’est ce qui s’est fait avec les 41, 13% de taux de participation à l’échelle du pays. Les électeurs de la communauté algérienne à l’étranger inclus, le taux final était de l’ordre de 39, 83%.
Cette première victoire acquise pour le peuple algérien, il restait de mesurer le degré de transparence du scrutin. Et là, les médias audiovisuels et les réseaux sociaux, ont joué un grand rôle. L’ensemble de la communauté nationale a pu apprécier en direct à la télévision sur les Smartphones, le dépouillement, en direct, dans de très nombreux bureaux de vote. Et avant même l’annonce des résultats finaux, les citoyens étaient déjà fixés sur l’issue du vote.
Dans les foyers, les cafés et les places publics, les Algériens connaissaient déjà leur président pour avoir constaté le «tsunami» des bulletins de Tebboune. Mais, restait la confirmation de cette «impression». Hier, autour de 11 heures du matin, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections a annoncé la victoire de Abdelmadjid Tebboune. C’était donc attendu et personne, parmi les citoyens honnêtes ne pouvait remettre en cause ces résultats. Les quatre autres candidats ont tous admis la régularité du scrutin et admis leur défaite.
Le nouveau président de la République, a présenté hier, dans un tweet, ses remerciements à tous les Algériens pour «la grande confiance» placée en sa personne, les appelant à faire preuve de vigilance pour bâtir une Algérie nouvelle. Au terme de l’annonce des résultats préliminaires des élections, M. Tebboune a tweeté: «Engagés pour le changement, capables de le réaliser… Je remercie tous les Algériens pour la grande confiance placée en ma personne et appelle tout un chacun à faire preuve de vigilance et de mobilisation pour bâtir, ensemble, l’Algérie nouvelle».
Yahia Bourit