Le ministre a indiqué qu’il continuerait à «œuvrer à la mise en place d’un cadre juridique pour la publicité en Algérie et à assainir le secteur en le mettant sur une nouvelle voie empreinte de transparence».
Le nouveau Président-directeur général (P-dg) de l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP), Larbi Ounoughi a été installé, hier à Alger, dans ses nouvelles fonctions, en remplacement de Mme Assia Baz, dont il a été mis fin aux fonctions de Directrice générale par intérim. Cette nomination est, sans contexte, l’un des actes majeurs du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Belhimer. De part ce changement à la tête de cette importance agence publique dont le soutien à la presse est déterminant, le ministre de la Communication engage une refonte globale du système d’information. Pour cela, M.Belhimer a évoqué l’organisation de 10 ateliers pour l’examen des différents aspects, dans le cadre du partenariat et du dialogue permanent avec la corporation de la presse en Algérie.
Il s’est, ainsi, engagé, hier, à «assainir» le secteur de la presse, notamment la publicité, afin de le mettre sur «une nouvelle voie empreinte de transparence», relevant que l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) contrôlait actuellement environ 75% des activités publicitaires. Il a indiqué qu’il continuerait à «œuvrer à la mise en place d’un cadre juridique pour la publicité en Algérie et à assainir le secteur en le mettant sur une nouvelle voie empreinte de transparence».
Et d’ajouter : «Dans un pays comme l’Algérie, dont l’économie repose sur la rente pétrolière, il est nécessaire que la publicité –quasiment monopole de l’Etat- soit organisée sur le principe de l’égalité entre opérateurs». Cela nécessite une réorganisation de l’Anep dans «la transparence».
A une question sur la prolongation de la période du confinement partiel et sur le travail des journalistes après 15 heures, le ministre a précisé que l’instruction signée permettait aux journalistes mobilisés de se déplacer entre le lieu de résidence et le siège de leur travail.
Soulignant cependant, que «cette mesure n’autorise pas les médias à sortir filmer ou travailler pendant le couvre-feu, d’autant plus que les activités sont suspendues et les rues vides», le ministre s’est engagé à examiner les exigences de l’activité journalistiques dans cette conjoncture.
Yahia Bourit