Le club sportif amateur de judo Miloua, véritable vivier de jeunes talents, active dans toutes les catégories. Sa bonne base pédagogique, a porté ses fruits, avec notamment l’émergence de champions nationaux, d’Afrique et Arabes.
Ce club formateur créé en janvier 2007, regroupe aujourd’hui, plus de 200 adhérents toutes catégories confondues. Malgré le peu de moyens et les entraves, le club est présidé par un ancien champion, qui n’est autre que Zineddine Miloua, fils d’un autre champion des années 60/70 en l’occurrence Hadri Miloua. Ce club oranais de judo, s’est distingué à chaque fois par les performances de ses athlètes. D’anciens champions et non des moindres, se présentent à chaque fois aux entraînements pour soutenir Zineddine, comme c’est le cas du Dr Sid Ahmed Mazouz. Lors des derniers tours régionaux seniors et cadets, les athlètes du club Miloua, notamment les féminines, se sont distinguées. En cadets le club s’est adjugé 7 médailles d’or (domination féminine), 2 médailles de bronze et 1 médaille d’argent. En Seniors, les féminines, n’ont pas aussi dérogé à la règle pour rafler des médailles. Le président du club Zineddine Miloua dira: «Notre club a formé de nombreux champions, que ce soit en dames ou en messieurs et poursuit sa politique, malgré les faibles moyens. On dispose entre autres, de la cadette Miloua Kaoutar championne d’Afrique (2010), Mimouna Miloua, plusieurs fois championne d’Algérie et championne universitaire en Italie en 2019. Aussi Aia Gueroua championne d’Algérie cadette, juniors et espoirs et qui s’apprête à entrer de plain pied en compétitions internationales. J’ai aussi Narjess Khassir championne d’Afrique au Sénégal et championne d’Algérie en cadettes à Batna, en juniors à Boumerdes et par équipe à Bousmail. «Pleine d’expérience et de talent, Narjess m’épaule, pour driver les filles».
Il y a aussi la jeune Yasmine Miloua qui arrive et qui va participer au national à Sétif. Benkaddour Maya est championne cadette de même que Farah Rana Rym. Chez les garçons, Arabi Imed Eddine + 100 cadet, Terfa Houari 3ème place, Bordji Seifedine -46 kg, Fala Abdallah -90 kg 3ème place, sont qualifiés au national». Le club qui est à chaque fois confronté au manque de moyens à savoir financiers, est amené à faire des péripéties pour faire marcher le club avec près de 200 de ses athlètes, ce qui n’est vraiment pas aisé. La plupart des champions sont médaillés, lors des diverses compétitions ne sont pas rémunérés, c’est la raison pour laquelle certains sont découragés voire abandonnent, même au summum de leur gloire. Le club doit aussi honorer la location de la salle qui s’élève à 40 millions de cts, pour juste trois créneaux par semaine. Le président interpelle les autorités locales pour plus de moyens pour son club qui a engrangé jusque-là plus de 300 titres. Le club dispose d’un bon encadrement qui épaule Zineddine. On citera pour les féminines, Kaoutar Miloua (cadettes), Yasmine Khassir (juniors) et Fatima Boubekeur (Minimes). S’agissant des garçons, Abdelhak Belatrache (écoles), Abdelwahid Chadli (minimes), Abed Djamel (Benjamins) et Mohamed Boughrassa (espoirs). Zineddine Miloua, doit sa bonne expérience et son bon travail à son père, qui n’est autre que l’ancien champion de judo post indépendance Hadri Miloua, l’un des premiers à avoir décroché la ceinture noire après sa formation chez la fameuse école de Georges Lacombe en 1963. Il n’a jamais cessé de prodiguer des conseils et de transmettre son expérience à son fils Zineddine qui a repris le flambeau. Aujourd’hui, Hadri Miloua, est fréquemment présent aux séances d’entraînements des athlètes du club Miloua.
B.Sadek
B.Sadek