jeudi , 23 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Augmentation des capacités des réseaux 3G et 4G</span>:<br><span style='color:red;'>De nouvelles fréquences assignées aux opérateurs téléphoniques</span>
Réseau 4G LTE à Oran © D.R

Augmentation des capacités des réseaux 3G et 4G:
De nouvelles fréquences assignées aux opérateurs téléphoniques

L’ Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE), a assigné aux trois principaux opérateurs téléphoniques des couples de fréquences pour leur permettre d’augmenter les capacités des réseaux 3G et 4G.

«Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de service des réseaux de la téléphonie mobile, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques, a procédé à l’assignation aux trois opérateurs ATM (Mobilis), OTA (Djezzy) et WTA (Ooredoo) des couples de fréquences dans la bande 71-76/81-86 GHz», précise l’Autorité de régulation dans un communiqué. Cette assignation, explique-t-on, permettra aux opérateurs d’augmenter les capacités des réseaux haut et très haut débit (3G) et (4G).
L’ARPCE «poursuivra ses efforts en matière de planification et d’assignation de fréquences, dans le cadre de l’amélioration de la qualité de service, laquelle constitue un des axes de son plan stratégique +INDJAZ 20-22+», lit-on dans le communiqué.
Sur ce sujet, il à souligner que le cabinet de recherches en télécoms BuddeComm, avait classé dans son rapport Telecoms Maturity Index 2019, l’Algérie dans le Top 3 «des marchés des télécoms les plus importants en Afrique». Mais en contrepartie, notre «pays est parmi les derniers pays à migrer vers le haut et très haut débit».
Cette stratégie s’est matérialisée par des actions d’importances majeures visant le renforcement, la densification, la diversification des technologies d’accès et la sécurisation des infrastructures à haut et très haut débit. Elles concernent notamment l’octroi des licences 3G aux trois opérateurs mobiles en 2013, la 4G LTE fixe en 2014, la 4G LTE mobile en 2016, le lancement du projet FTTH en 2017 et la généralisation du déploiement de la fibre optique à l’échelle nationale. Il est à noter, que le spectre de fréquences constitue le patrimoine immatériel de l’Etat, de par sa propagation sur l’espace du territoire national.
Ainsi, l’Etat accorde, selon des critères définis par la réglementation qui en régit l’assignation et l’attribution, des fréquences à des opérateurs qui les exploitent pour fournir des moyens de communication. Mais, le spectre radioélectrique est une ressource bien rare qu’il faut préserver, notamment en optimisant son utilisation.
A souligner, que l’Agence nationale des fréquences (ANF), est l’instrument de l’Etat chargé de gérer, de contrôler et de planifier le spectre des fréquences utilisé par les opérateurs publics et privés.
Noreddine Oumessaoud