Ce n’est pas une simple affaire liée aux petits faits divers de routine. Il s’agit «d’une République» de la falsification qui vient de tomber. Celle-ci est guidée par un trentenaire.
En effet, les policiers de la 17ème sûreté urbaine près la sûreté de la wilaya d’Oran, viennent de mettre la main sur un malfrat ayant, pendant une longue durée, fait l’objet de longues recherches après que les justiciers ont délivré à son encontre deux mandats de recherches.
Le mis en cause, âgé de 32 ans, faisait le trafic de drogue et des stupéfiants et la falsification de documents administratifs. Dans le sillage de l’offensive qu’ils ont opéré, les policiers ont saisi 51 cachets humides des différents services sanitaires que le mis en cause utilisait dans le cadre de l’exercice de son trafic, prescrire des psychotropes à délivrer à partir des pharmacies en vue de leur commercialisation. Comme ils ont saisi deux cachets humides de deux administrations municipales, autres outils informatiques et autres documents administratifs falsifiés.
Cette offensive a été opérée suite à l’exploitation par des policiers d’informations faisant état du mouvement suspect du mis en cause utilisant des ordonnances médicales délivrées par des médecins spécialistes, des psychiatres connus dans la cité.
Approfondissant leurs recherches, les enquêteurs ont localisé le mis en cause ainsi que son lieu de repli qu’il utilisait comme entrepôt de ses poisons qu’il acquérait grâce à l’utilisation de fausses ordonnances médicales. Ayant lancé leur perquisition du domicile du mis en cause situé à Akid Lotfi, les policiers sont tombés nez à nez avec un important lot de paperasse administrative totalement falsifiée dont entre autres 38 cachets humides portant les noms des médecins spécialistes, 13 autres cachets portant les noms de différentes structures sanitaires de la wilaya d’Oran, 2 tampons falsifiés aux noms de deux municipalités. 100 cartes d’identités nationales portant les noms de tierces personnes, 2 carnets contenant des ordonnances paraphées, 22 ordonnances médicales prêtes à l’utilisation, un livret de famille vide mais paraphé, une carte Chiffa, 4 téléphones cellulaires et un important lot d’outils informatiques.
Mohamed Aissaoui