On retiendra pour l’heure les engagements du ministre de l’Education nationale. Dans un message transmis le 04 avril dernier, il a été fait état d’une mouture de plan de contingence en cas de prorogation ou de levée de confinement.
Les mesures de confinement qui s’imposent à l’ensemble des élèves auront-elles un impact sur le calendrier d’examens annuels ? La question que se posent les Algériens, compte tenu de la situation qui prévaut depuis l’éclatement de l’épidémie de coronavirus, n’a toujours pas de réponse. Ou tout au moins, toutes les informations qui ont circulé sur le sujet sont fausses et sans aucun fondement.
Le ministère de l’Education nationale, principal acteur de la scène éducative, dément donc toutes les rumeurs ayant circulé sur les réseaux sociaux, en rapport avec un changement du calendrier d’examination déjà élaboré par la tutelle. Celle-ci en veut pour preuve qu’aucune décision en ce sens ne sera prise en dehors de la consultation préalable du corps enseignants représenté par ses nombreux syndicats, ainsi que les parents d’élèves qui s’expriment par la voix de leur fédération.
Le communiqué du ministère de l’Education nationale qui a signifié la position de la tutelle s’élève contre les «fakenews relayées par certains médias et réseaux sociaux en ce qui concerne la réorganisation et la répartition des deux trimestres scolaires (en cours et prochain) et le changement du calendrier des épreuves scolaires nationales». La même source appelle «tout un chacun, en ces temps difficiles et sensibles, à faire preuve de vigilance, vérifier l’information de sa source officielle».
Le communiqué identifie celle-ci à travers «le site web du ministère et ses deux pages Facebook et Tweeter». C’est dire que le département de l’Education nationale joue parfaitement la carte de la transparence. Il invite ainsi le public à «s’informer périodiquement auprès de ces sources afin d’assurer la véracité de l’information avant de faire une publication quelconque».
On retiendra pour l’heure les engagements du ministre de l’Education nationale. Dans un message transmis le 04 avril dernier, il a été fait état d’une mouture de plan de contingence en cas de prorogation ou de levée de confinement. L’idée était de trouver les solutions adéquates, notamment en ce qui concerne les examens scolaires. A ce propos, il a été clairement spécifié que le département de l’Education nationale «ne prendra aucune décision sans l’association des différents partenaires sociaux». Cela étant dit, Mohamed Ouadjaout a souligné : «Quelle que soit la décision à prendre au sujet de cette question sensible, elle ne sera pas unilatérale mais consensuelle avec l’ensemble des partenaires institutionnels et sociaux».
Rappelant cette position, le communiqué note que «le ministère suit de près et quotidiennement l’évolution de la situation et prendra les décisions nécessaires au mieux des intérêts des élèves». On observera que les deux trimestres, premier et deuxième, «se sont déroulés dans de bonnes conditions à travers toutes les wilayas et que le programme a été dispensé de manière très satisfaisante», poursuit la même source.
Rappelant les mesures prises pour «faire face à la suspension des cours, tout en tirant profit de tous les moyens disponibles», le ministère s’est dit convaincu que ces mesures «ne peuvent remplacer les cours en classes». Enfin, le ministère de l’Education nationale a assuré qu’il «rendra publiques, en temps opportun, toutes ses décisions qui seront dans l’intérêt de l’élève».
Nadera Belkacemi