mardi , 21 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Recherche scientifique</span>:<br><span style='color:red;'>Des plantes pour dépolluer les zones humides</span>

Recherche scientifique:
Des plantes pour dépolluer les zones humides

Deux projets de recherche sur l’utilisation de  plantes dans la dépollution du sol et de l’eau au niveau des zones humides,  situées à Oran, ont été présentés mardi lors d’une rencontre sur «la  phytoremédiation».

Deux doctorantes ont présenté leurs projets de recherche effectués au  niveau des zones humides oranaises au cours de cette rencontre, organisée  au niveau de la maison de l’environnement de la wilaya d’Oran, par la  Direction locale de l’environnement en partenariat avec des laboratoires de  recherche de l’Université Oran 1 Ahmed Benbella, et de l’Université des  sciences et technologie «Mohamed Bodiaf».
Les projets portent sur la «phytoremédiation», un procédé qui vise la  dépollution des sols, l’épuration des eaux usées et l’assainissement de  l’air intérieur, utilisant des plantes. Le Dr Sidhoum Warda, enseignante à l’Université de Mostaganem et affiliée  au laboratoire de «biologie des micro-organismes et biotechnologie» de  l’université Oran 1, a exposé son travail de recherche sur les capacités  dépolluantes de l’inule et l’arroche halime, deux plantes endémiques très  répondues dans la région. «J’ai choisi d’utiliser des plantes locales, déjà présentes dans la  région», a-t-elle souligné ajoutant qu’elle a testé les capacités  dépolluantes des deux plantes au niveau du «Lac Télamine» et de «Dayet  Morsli», deux zones humides extrêmement polluées, et les résultats étaient  probants. Pour sa part, Mme Aibache Chahrazed, enseignante à l’université de l’USTO,  et membre du laboratoire de production et valorisation végétale et  microbienne de la même université, a ciblé le «Lac Télamine» et «Dayet Oum  Ghelaz», où elle à testé les vertus dépolluante de Su’da fruticosa. Ces projets de recherche peuvent être une référence pour lancer des  opérations de dépollution des zones humides de la wilaya d’Oran, qui sont  affectées par les rejets de déchets, des eaux usées, voire même des  affluents industriels, ont expliqué les deux chercheurs. Interrogée en marge de la rencontre, la cheffe du service de  communication, Aicha Mansouri, a expliqué que l’invitation des deux  chercheurs s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à impliquer  l’université dans le règlement des problèmes environnementaux.
En effet, la Direction de l’environnement a constitué une cellule composée  des différents laboratoires, relevant des universités, mais aussi des  entreprises publiques, versés dans le domaine de l’environnement, pour  trouver des solutions à ces problématiques, a-t-elle expliqué. En ce qui concerne les zones humides de la wilaya d’Oran, la cellule s’est  fixée plusieurs objectifs, à cours et moyen termes, à commencer par des  mesures pour mettre fin aux rejets polluants, et lancer ensuite des  opérations de dépollution, en utilisant des procédés comme celui présenté  au cours de cette journée d’étude, à savoir la «phytoremédiation.