mardi , 21 mars 2023

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Des raisons d’espoir

L’horizon s’éclaircit dans le secteur de l’Education. Des millions d’élèves et leurs parents sortent de leur longue période de crainte et d’interrogation depuis l’arrêt des cours au mois de mars. Le dernier conseil des ministres a ainsi mis fin à une longue angoisse et répondu aux mille interrogations qui taraudaient l’esprit de centaines de familles algériennes. Et comme promis par le président de la République, les décisions prises lors de ce conseil ont répondu prioritairement à l’intérêt des élèves et de leurs parents en prenant les décisions les moins douloureuses et en garantissant l’intérêt de tout le monde. Le ministre de l’Education a été encore plus explicite ce lundi en expliquant que pour le cycle primaire, il s’agit d’un passage d’un niveau à un autre sur la base du calcul de la moyenne du premier et du deuxième trimestre, la baisse de celle d’admission à 4,5/10 et l’annulation de l’examen de fin du cycle primaire, alors que pour le cycle moyen et secondaire, le passage d’un niveau à un autre se fera sur la base de calcul de la moyenne des deux trimestres, 1 et 2, et de la réduction de la moyenne d’admission à 9/20. Et si pour le primaire l’examen de la 5éme a été annulé, les examens du Bem et du Bac auront lieu respectivement la deuxième et troisième semaine de septembre en prenant en compte les cours enseignés durant les deux premiers trimestres de l’année scolaire. Bien sûr, tout cela sera tributaire de l’évolution de la crise sanitaire que connait l’Algérie. Et au ministre de rappeler encore que ces décisions ont été prises avec comme objectif premier, de répondre aux attentes des élèves et de leurs familles déclarant : « L’objectif de toutes les concertations engagées à tous les niveaux depuis plusieurs semaines déjà, était de parvenir à des solutions satisfaisantes pour les élèves et les parents et rassurantes pour tous les membres de la famille éducative, en faisant prévaloir l’intérêt du pays et de l’élève ainsi que sa santé et celle des enseignants et de tous les personnels du secteur». Au delà des seuls aspects techniques des décisions prises par les pouvoirs publics, il faut retenir ce souci nouveau des décideurs de faire associer les partenaires sociaux, entre syndicats et associations de parents d’élèves, quand il s’agit de la prise de décisions majeures qui engagent l’avenir de millions d’Algériens. Et c’est là, un début de gestion de la chose publique qui est prometteur dans la gestion en général des affaires de la nation. Un nouveau modèle dont pourrait s’inspirer d’autres ministres qui sont à la veille du lancement de reformes qu’ils jugent impérieuses dans leur secteur. Car la nouvelle Algérie à laquelle ne cesse d’appeler le président Tebboune depuis son investiture, ne peut se bâtir que par le dialogue et la concertation.
Par Abdelmadjid Blidi