mardi , 28 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Visa Schengen</span>:<br><span style='color:red;'>Durcissement des procédures</span>
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Visa Schengen:
Durcissement des procédures

Depuis quelques temps, l’Union Européenne a procédé au durcissement de l’obtention de visas de type Schengen pour les Algériens. D’ailleurs, chaque année, l’UE met en place des mesures assez difficiles et compliquées pour l’obtention normale de visas.

Ainsi, tous les demandeurs de visa Schengen qui déposent une demande de visa à partir du premier lundi de février 2020 seront soumis au nouveau code des visas Schengen. Suite à ces mesures, les nouvelles règles apporteront plusieurs changements aux procédures de demande de visa et amélioreront les avantages qu’il procure.
« Le nouveau code des visas prévoit l’utilisation du traitement des visas comme levier pour pousser les pays tiers à collaborer en matière de réadmission des immigrants clandestins. », peut-on lire sur le site de l’UE. Ainsi, la Commission évaluera régulièrement, au moins une fois par an, la coopération des pays tiers en matière de réadmission et déterminera si un pays tiers coopère suffisamment et si une action est nécessaire, notamment dans le domaine des migrations.
« Dans les cas où la Commission estime qu’un pays tiers ne coopère pas suffisamment, les ressortissants de ce pays peuvent être confrontés à des délais de traitement des visas plus longs et à des droits de visa plus élevés. Les pays qui collaborent à cet égard se verront accorder des périodes de traitement de visas plus courtes, des frais de visa moins élevés et des visas valides plus longtemps », explique-t-on.
Cette fois-ci, l’Union Européenne soulève la question de manque de coopération des autorités algériennes par rapport au « rapatriement des migrants clandestins » depuis son territoire. Ainsi, les conséquences sur la délivrance du visa Schengen pour les citoyens algériens sont très dures. Les résultats selon un rapport du Sénat français, c’est qu’en 2018, l’Algérie était l’un des pays les moins coopératifs. « Seuls 45% des laissez-passer consulaires, réclamés en 2017 par les autorités françaises pour procéder à l’expulsion des migrants algériens, ont été délivrés, contre 48% en 2016 », précisaient les rédacteurs du rapport soulignant que « les ressortissants algériens représentent la deuxième nationalité de personnes en situation irrégulière en France, soit plus de 10.000 personnes ». A travers ce genre de mesures, les Algériens demandeurs de visas Schengen seront confrontés à des procédures plus complexes.
Les principales modifications prévues par le code actualisé sont notamment les « frais de visa plus élevés », la « prolongation des périodes de dépôt des demandes » , le « formulaire de candidature électroniques dans la plupart des pays » et autres.
Durant les dernières années, les responsables algériens et leurs homologues européens se sont mis d’accord pour la facilitation des opérations de rapatriements des ressortissants algériens en situations irrégulière sur le sol européen. A rappeler également que l’Algérie s’est engagée de se conformer à ces accords et rapatrier ainsi ses ressortissants en situation irrégulière.
Noreddine Oumessaoud