vendredi , 9 juin 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Pêche </span>:<br><span style='color:red;'>Ferroukhi vise la production de 160 000 tonnes de poisson dans 4 ans </span>

Pêche :
Ferroukhi vise la production de 160 000 tonnes de poisson dans 4 ans 

Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques prévoit la mise en place d’une nouvelle stratégie de gestion du secteur de la pêche, ce qui permettra dans 4 ans de faire passer la production de poissons, de 100 000 tonnes actuellement à environ 160 000 tonnes.

Lors de son passage hier sur les ondes de la radio nationale, le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi a indiqué que son département envisage d’introduire de nouvelles mesures pour accroitre la production de la ressource halieutique. Il citera entre autre, l’exemple de l’élargissement des pratiques de pêche dans des zones extraterritoriales, d’un plus grand développement des activités aquacoles ainsi que la relance des industries de transformation des produits de la mer. Dans ce sens, M. Ferroukhi souligne que les efforts entrepris par son département ministériel visent également à générer 30 000 nouveaux postes d’emploi, en plus des quelque 120 000 occupés présentement dans les activités de pêche et à celles qui lui sont liées.
Ainsi, l’hôte de la radio nationale souligne que son département vise, par ailleurs, à assainir le secteur de la Pêche, tout en le réorganisant. Il est nécessaire, a-t-il dit, de combattre les mauvaises pratiques de pêche et à mieux gérer et valoriser, dans une logique de durabilité les ressources limitées de poisson, estimées à environ 166 000 tonnes, sur quelque 300 à 350 000 tonnes connues. La concrétisation de ces objectifs, se font selon le ministre, par le consentement des efforts sur la formation de marins-pêcheurs, la construction navale, celle des équipements, mais aussi de lier des actions de coopération avec des partenaires étrangers installés sur la façade atlantique dotée d’une solide expérience dans le domaine de la pêche hauturière.
En outre, le ministre dira qu’il est nécessaire d’une organisation du secteur de la pêche soit une refonte. Pour le ministre, ni les producteurs, qui terminent l’année avec tout juste le SNMG, ni les consommateurs ne sont contents de la situation concernant autant le prix du poisson que sa qualité.
Concernant le problème de prix et disponibilité des produits de la mer, surtout celui de la sardine, M. Ferroukhi met en avant les mauvaises pratiques d’intermédiaires sans scrupules, promettant qu’à ce titre, beaucoup de choses pourraient être améliorées, entre juin et octobre, la saison où celle-ci est pêchée en quantité. Il croit utile s’ajouter que les prix seront économiques et concurrentiels. C’est l’objectif qu’on s’est donné, tient-il à souligner.
Noreddine Oumessaoud