mardi , 28 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Psychotropes</span>:<br><span style='color:red;'>Impératif de revoir la loi de 2004</span>

Psychotropes:
Impératif de revoir la loi de 2004

Le président du Syndicat national algérien des  pharmaciens d’officine (SNAPO), Dr. Messaoud Belambri, a mis l’accent,  jeudi à Alger, sur l’impératif de revoir la loi 04-18 de l’année 2004  notamment le volet relatif à l’usage illégal des psychotropes.

S’exprimant en marge de la 4ème édition du Salon international de la  pharmacie (SIPHAL 2020), le président du SNAPO a appelé le ministère de la  Justice à accélérer la présentation du projet de loi modifiant la loi 04-18  de l’année 2004, au Gouvernement pour adoption «dans les plus brefs  délais», afin de permettre «d’établir un arsenal juridique solide  accompagnant le décret exécutif régissant les psychotropes, qui a été  publié au journal officiel début de cette année». La révision de cette loi permettra, après actualisation et définition de  la nomenclature des psychotropes et des médicaments assimilés par le  ministère de la Santé, «d’assurer l’ordonnance médicale contre celle  falsifiée et ce à travers un portail numérique que le ministère intégrera  dans son site électronique».
Cette nouvelle loi «prémunira les professionnels des agressions qu’ils  subissent, en imposant à l’encontre de leurs auteurs des peines allant de 5  à 10 ans d’emprisonnement». Pour ce qui est de la nomenclature internationale commune qui entre dans  le cadre des psychotropes, le Dr. Belambri a indiqué qu’elle concerne 90  dénominations dont 15 inscrites dans la liste des médicaments nationaux et  7 uniquement utilisées en tant que psychotropes en Algérie. Il a souligné, à cette occasion, que le ministre délégué chargé de  l’industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmad, oeuvre aux  côtés du ministère de la Santé à l’application des mesures légales et  techniques «fixant la gestion et l’organisation de ces produits au sein de  registres spéciaux et qui ne seront prescrits que sur ordonnance constatant  qu’ils ne sont pas des produits psychotropes».
Il a salué, par ailleurs, le décret exécutif promulgué en 2020, fixant  l’organisation et la gestion des psychotropes, «qui intervient après un  long combat du SNAPO et le conseil de déontologie des pharmacien depuis  plus de 20 ans, en ce sens qu’il a permis de trouver des solutions  techniques et administratives quant à la commercialisation des  psychotropes».