La Commission de suivi et de coordination du Comité international des jeux méditerranéens, conduite par le Français Bernard Amsalem, a effectué une visite de travail le week-end dernier à Oran. Selon le responsable local de l’organisation des J.M de 2021, la délégation du CIJM est repartie «avec une bonne impression sur l’état d’avancement des préparatifs» de ce futur événement sportif. La même source avance qu’en matière d’infrastructures d’accueil des compétitions et d’hébergement des athlètes et délégations, les retards jusqu’ici enregistrés auraient été «pour la plupart résorbés». On sait que le suivi au quotidien de l’avancement des travaux de finition du complexe sportif et des autres structures en cours d’aménagement par le Wali d’Oran lui-même, a permis une nette accélération des cadences de réalisation afin de permettra leur livraison dans les délais. Ce volet essentiel des préparatifs des prochains JM est évidement pris en charge par les services de la Wilaya qui, il faut l’admettre, multiplient les efforts pour être au rendez-vous du prochain événement international qui se déroulera du 25 juin au 5 Juillet 2021. Concernant l’organisation des différentes compétitions, en termes de planning et de procédures diverses liées notamment à l’encadrement, au transport, à l’hébergement, et à la sécurité, les dossiers techniques semblent avoir été ficelés. Mais selon des observateurs avertis, seul le dossier «promotion et communication» souffre encore de certaines lacunes et insuffisances qui empêchent encore les prochains J.M de s’inscrire dans une véritable dynamique d’insertion et de mobilisation de l’opinion locale et nationale. Évoquant un éventuel «programme touristique, artistique et culturel» devant être animé durant les jeux méditerranéens, le directeur du comité, Ilies Salim a cité quelques actions éparses initiées par la Wilaya, dont la mise en place du «bus touristique» de l’ONAT assurant actuellement une tournée à travers quelques sites et monuments de la ville. Ou encore, l’aménagement des arènes d’Oran devant servir, nous dit-on, de lieu d’accueil de manifestations artistiques et culturelles. Comme si le théâtre Zabana, le théâtre de verdure, le conservatoire, le centre de conventions, et bien d’autres endroits ne suffisaient pas à l’organisation et l’animation d’un programme culturel digne de ce nom. Rejetant les critiques et commentaires qui circulent sur la toile à propos du Logo, de la mascotte, et des outils de communication digitale encore peu visibles sur le net ou sur le tissu urbain, le responsable local de l’organisation justifie l’état des lieux en indiquant à chaque fois que c’est une société nationale d’édition et de communication, qui a été chargée de ce volet. Comme si cela devait automatiquement garantir la fiabilité et la crédibilité des travaux de conception et de mise en œuvre spécifiques à ce volet. Par ailleurs, bon nombre d’observateurs notent, avec curiosité, que ce dernier déplacement de la commission de coordination du comité international des J.M a eu lieu sans la présence des autorités sportives concernées, dont le Président du Comité National Olympique impliqué par l’événement … Un intéressement qui reste à l’image de l’indifférence ambiante et du culte des improvisations.
Par S.Benali