mercredi , 7 juin 2023

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La menace est bien réelle

Le Coronavirus n’est plus aussi loin que cela. Il est sorti et depuis un moment déjà de la lointaine Chine, pour aller secouer d’autres contrées du monde. En effet, il est aujourd’hui juste là, en face de nous. L’Europe enregistre ses premiers cas à grande échelle. Et l’Italie y est bien dedans, puisque le gouvernement Conte a décidé de mettre certaines villes en quarantaine en isolant 11 communes de 52.000 personnes.
Le virus se propage plus vite que prévu, et toutes les inquiétudes exprimées par certains spécialistes prennent forme de manière alarmante sur le terrain. Car à coté de l’Italie, la France se prépare aussi à une forte probabilité d»épidémie» du coronavirus, selon les aveux de son ministre de la Santé Olivier Véran. Une situation qui peut facilement basculer sur des pays frontaliers comme l’Espagne aussi.
Ainsi, la menace s’approche de nos frontières et les autorités publiques se doivent, aujourd’hui, de passer à d’autres mesures de veille et de sécurité pour ne pas se retrouver piégées par cette rapide propagation du virus. Il faut dire que jusqu’à ce jour, les autorités compétentes et en particulier le ministère de la Santé a fait le choix de la transparence et a communiqué de manière régulière sur le sujet, en multipliant les contrôles sur nos frontières et en se préparant à toute éventualité.
Mais il faut avouer qu’aujourd’hui, la menace est beaucoup plus proche qu’elle ne l’a été jusque là, et en connaissant le flux des déplacements entre l’Algérie et les pays européens, en premier la France, il s’agit de multiplier les précautions et d’affiner encore davantage les moyens de surveillance et de suivi.
En attendant que les grands laboratoires pharmaceutiques mettent en place un nouveau vaccin, il s’agit pour le moment d’insister sur les recommandations à suivre dans de pareils cas, même si ce fameux vaccin ne saurait tarder, puisque dés l’apparition du virus Covid-19 à Wuhan, ville du centre de la Chine, certains prédisaient déjà, que l’Occident accélérera les recherches une fois qu’il aura jugé qu’il devient une menace sérieuse pour ses populations.
Apparemment, nous y sommes, ou du moins nous n’y sommes pas vraiment loin, et que ce vaccin ne tardera pas à être mis sur le marché.
Et il faut déjà penser à la bourse, car la facture sera encore une fois bien salée, comme nous l’avons déjà vécu avec le Sras en 2002-2003, qui lui, pour rappel, n’avait fait que 774 morts dans le monde, alors que le coronavirus a déjà tué 2400 personnes uniquement en Chine et en quelques semaines seulement.
Par Abdelmadjid Blidi