dimanche , 28 mai 2023
<span style='text-decoration: underline;'>EHU d’Oran</span>:<br><span style='color:red;'>La ventilation non invasive pour prendre en charge la détresse respiratoire du covid-19</span>

EHU d’Oran:
La ventilation non invasive pour prendre en charge la détresse respiratoire du covid-19

L’Etablissement hospitalier uni versitaire (EHU)  «1er novembre» d’Oran a opté pour la ventilation non invasive (VNI) pour la  prise en charge des cas de détresse respiratoire liée au covid-19, a  indiqué à l’APS le directeur de cet établissement de santé, Dr. Mohamed  Mansouri.

L’intubation, consistant à introduire une sonde dans la trachée du  malade pour effectuer une respiration artificielle, adoptée pour prendre en  charge les cas de détresse respiratoire au cours de première semaine de la  propagation de la pandémie,»s’est avérée inefficace», a expliqué le Dr  Mansouri. «L’intubation a donc été remplacée par une autre technique, la  ventilation non invasive (VNI) en l’occurrence, qui consiste à assurer une  assistance via un ventilateur spécial sans intuber le malade», a souligné  le même spécialiste, affirmant que la VNI donne de «meilleurs résultats».  «Partout dans le monde, les statistiques ont révélé qu’une proportion  importante de malades covid-19 intubés décède  (entre 70 et 80% des cas)  selon les pays et l’EHU d’Oran n’est pas une exception, ce qui a poussé les spécialistes à réfléchir à de nouveaux procédés pour venir en aide aux  patients qui présentent des insuffisances respiratoires», a-t-il déclaré. «Des découvertes sur le virus et son impact sur l’organisme se font au  fur et à mesure. L’une d’elle prouve que l’origine du problème de détresses  respiratoire n’est pas pulmonaire, ce qui rend l’intubation inutile»,  a-t-il ajouté. «Les détresses respiratoires résultent de la formation de caillots de  sang.  Le problème est ainsi traité à la base avec des médicaments, tout en  introduisant une ventilation qui assure un meilleur apport en oxygène», a  explique Dr. Mansouri. Depuis l’adoption de la VNI au niveau de l’EHU d’Oran, le nombre des  décès a baissé et les cas les plus compliqués tendent à s’améliorer, a  assuré le directeur de l’EHU «1er novembre» d’Oran.