mardi , 28 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Reconnaissant son poids dans le marché pétrolier, le ministre saoudien du pétrole affirme</span>:<br><span style='color:red;'>« L’Algérie a un rôle pivot »</span>

Reconnaissant son poids dans le marché pétrolier, le ministre saoudien du pétrole affirme:
« L’Algérie a un rôle pivot »

Le ministre saoudien en veut pour preuve, «la présence de l’Algérie au sein de tous les comités de l’Opep». Une belle reconnaissance du poids de l’Algérie et une garantie pour un rôle futur tout aussi essentiel. Cette déclaration impactera positivement, à n’en pas douter, les relations entre Alger et Ryadh.

Le rôle de l’Algérie au sein de l’Opep+, c’est à dire les pays de l’Opep et leurs alliés, est central. C’est bien l’Algérie qui est à l’origine même de la création de l’Opep+, lors de son formidable travail pour réunir tous les producteur Opep et non Opep sur la nécessaire réduction historique de la production de pétrole en 2017 à Alger. L’Arabie Saoudite, au même titre que tous les géants pétroliers de la planète, n’oublie pas le poids diplomatique exceptionnel de l’Algérie. Et son ministre de l’Energie, le prince Abdulaziz Ben Salmane, l’a encore souligné, en estimant que l’Algérie est pays-pivot «dans le rapprochement des vues entre les pays de l’Opep et ses alliés afin de parvenir à des accords susceptibles de contribuer à la stabilité du marché pétrolier». Le ministre qui était invité par la télévision nationale à s’exprimer sur le sujet a affirmé que l’Algérie «est en mesure de prendre attache avec tout le monde». Une qualité rare qui lui permet d’avoir un «rôle prépondérant» à l’effet de «mener à bien les efforts de l’Opep ne se limite pas à sa présidence de l’Organisation, mais est reconnu depuis de longues années déjà». Le ministre saoudien en veut pour preuve, «la présence de l’Algérie au sein de tous les comités de l’Opep». Une belle reconnaissance du poids de l’Algérie et une garantie pour un rôle futur tout aussi essentiel. Cette déclaration impactera positivement, à n’en pas douter, les relations entre Alger et Ryadh. Mais il y a lieu de noter que l’urgence concerne prioritairement le marché pétrolier, et à ce propos, Abdulaziz Ben Salmane soutient la poursuite de la coordination entre les deux pays, «vu que l’étape est difficile et exige davantage de coordination. Les résultats demeurent insuffisants, c’est pourquoi nous intensifierons les efforts pour une sortie de crise». Toujours dans le domaine des hydrocarbures, le ministre saoudien n’a pas manqué de saluer «le haut niveau des compétences algériennes dans le domaine de l’énergie» tant au niveau de la Société nationale des hydrocarbures qu’au niveau des différentes sociétés mondiales, rappelant les liens de fraternité qui lient l’Algérie à son pays».
De son côté, le ministre de l’Energie et des Mines Mohamed Arkab, a mis en exergue, la visite effectuée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune en Arabie Saoudite. Ceci a permis de discuter de la relance de la coopération dans divers domaines, dont l’énergie. Il faut savoir que le partenariat entre l’Arabie Saoudite et l’Algérie repose sur l’excellence des relations entre les deux Etats, et il est question de renforcer la coopération à l’aune de la nouvelle loi sur les hydrocarbures entrée en vigueur fin 2019 et qui passe pour être plus attractive, puisqu’elle adopte des normes mondiales dans le traitement avec les partenaires, sur la base du principe gagnant-gagnant.
Anissa Mesdouf