L’exécutif donne la nette impression d’être conscient de l’importance de la situation, semble avoir une idée assez précise de ce qu’il entend déployer pour gérer au mieux l’après épidémie et affiche une grande assurance quant à répondre efficacement et dans le respect des lois de la République aux tentatives de déstabilisation du pays.
L’Algérie déploie tout son potentiel matériel et humain pour faire face à l’épidémie du coronavirus. D’autres effectifs chargés de piloter l’après COVID-19, sont en train d’être mis en ordre de bataille. C’est visiblement ce qui fait bouger les lignes au sein de l’exécutif et au niveau de pan entier de l’administration et de l’économie nationale. Il va de soi que tout l’effort et toute la solidarité constatés face à l’épidémie, n’aura de sens que si le pays parvient à dépasser la crise sous toutes ses coutures.
Pour ce faire, l’Etat met en œuvre une batterie de mesures pour donner du souffle aux entreprises et les mettre dans la meilleure posture afin de pouvoir répondre aux exigences du marché qui seront, à n’en pas douter, très fortes. A ce propos, le ministre-conseiller à la Communication auprès de la présidence de la République, a mis en exergue, dans un entretien accordé à la télévision nationale que «le président Tebboune avait ordonné la création de commissions spécialisées composées d’universitaires et d’experts, dont la mission est d’examiner la situation économique et la prospection pour la post-pandémie de Covid-19». C’est là, un acte de gouvernance qui dénote de la volonté du chef de l’Etat de précéder les évènements et préparer efficacement le pays à construire l’économie nationale sur la base du développement durable et de la rationalisation de la consommation énergétique.
Il faut dire à ce propos, que les tares de l’économie du pays sont connues, même s’il apparaît présentement difficile de les endiguer. D’autant plus d’ailleurs, que l’Algérie n’est pas du tout à l’abri de forces haineuses qui l’attendent au tournant. Cela rend encore plus complexe un redéploiement économique. En effet, le porte-parole de la présidence de la République évoque les attaques ciblant l’Algérie par des «parties qui usent de tous les moyens pour s’attaquer à l’Algérie en abordant, dans un passé proche, le Hirak populaire, la crise du Covid-19 actuellement et bien d’autres choses à l’avenir». Cette dimension est loin d’être négligeable surtout lorsqu’on sait que bien des Nations qui dérangent, ont été fragilisés de la sorte, en usant de «laboratoires étrangers ayant des comptes à régler avec l’Algérie qui distillent de fausses informations» sur les réseaux sociaux. M.Belaïd en veut pour preuve, que «70% des publications sur l’Algérie postées sur Facebook n’ont rien à voir avec l’Algérie». Un indice qui ne trompe pas sur les objectifs de ces forces haineuses. Il reste que la crise de confiance entre le citoyen et l’État est instrumentalisée par des parties en «exerçant une pression sur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, depuis son accession à la magistrature suprême, et en tentant d’attirer l’État vers des questions secondaires aux dépens des véritables problèmes». S’adressant à ces parties, M. Belaïd a dit « le train a démarré avec force et ne s’arrêtera qu’à la gare décidée par son commandant », assurant qu’ « il s’agit là, d’une opportunité pour construire le pays. Celui qui voudrait la rater, assumera sa responsabilité devant l’Histoire ».
En fait, l’exécutif donne la nette impression d’être conscient de l’importance de la situation, semble avoir une idée assez précise de ce qu’il entend déployer pour gérer au mieux l’après épidémie et affiche une grande assurance quant à répondre efficacement et dans le respect des lois de la République aux tentatives de déstabilisation du pays. Cela pour dire que le déconfinement trouvera un pays différent, avec des convictions économique et politique plus renforcées et une vision claire de l’intérêt du pays à court, moyen et long terme.
Anissa Mesdouf