L’Algérie figure dans la liste, comportant une quinzaine de pays, dont les voyageurs seront autorisés à entrer dans l’Union européenne et dans l’espace Schengen.
Cette liste qui doit être validée par les pays européens concerne l’autorisation de voyage pour 14 pays (Plus la Chine avec des conditions) à savoir : L’Algérie, Australie, Canada, Géorgie, Japon, Monténégro, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Serbie, Corée du Sud, Thaïlande, Tunisie, Uruguay. Excluant les États-Unis qui ont, actuellement, le plus grand nombre de contaminations par le coronavirus, cette liste a admis aussi la Chine mais sous un certain nombre de conditions.
Selon l’agence AFP, la liste a été élaborée lors d’une réunion des ambassadeurs des pays de l’UE et de l’espace Schengen vendredi soir. Certains d’entre eux ne se sont pas prononcés, et les capitales ont jusqu’à samedi 18h00 (16h00 GMT) pour donner une réponse, selon plusieurs sources européennes, après quoi la présidence croate de l’UE décidera de la marche à suivre.
La liste comporte aussi l’Andorre, Monaco, le Vatican et Saint-Marin. La liste ne comprend donc pas les États-Unis, pays le plus touché par la pandémie de coronavirus tant en nombre de morts que de cas, avec 124 732 décès pour 2,4 millions de cas. Pas plus que le Brésil ou la Russie.
Selon toujours l’agence AFP, la liste devrait être révisée toutes les deux semaines, selon une source européenne. Si le contrôle des frontières reste une compétence de chaque État, l’UE s’efforce de se coordonner le plus possible sur la question des voyageurs à autoriser sur son sol, en raison de la libre circulation qui reprend dans l’espace Schengen, avec la levée des restrictions décidées pour lutter contre le coronavirus.
«Les voyages non essentiels vers l’UE sont interdits depuis la mi-mars. Cette mesure doit être levée progressivement à partir du 1er juillet, en privilégiant les visiteurs venus de pays dont la situation épidémiologique est semblable à celle de l’UE, où la pandémie a reflué, voire meilleure», a détaillé la même source.
Cette dernière a rappelé la déclaration de la porte-parole du gouvernement espagnol, Maria Jesus Montero, qui a affirmé que certains pays touristiques se montrent désireux de rouvrir sans tarder. La Grèce a pour sa part commencé dès le 15 juin à rouvrir ses aéroports à plusieurs pays hors UE, dont la Chine, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud. « Nous demandons instamment qu’un accord soit conclu rapidement », a-t-elle ajouté.
L’AFP a précisé aussi que la proposition européenne fixe plusieurs critères épidémiologiques pour qu’un pays soit sur la liste des admis, notamment un taux de nouveaux cas de Covid-19 proche ou en-dessous de 16 pour 100 000 habitants (moyenne dans l’UE) sur les 14 derniers jours. Mais également une tendance à la stabilité ou à la baisse des nouveaux cas, ainsi que les mesures mises en place par un pays pour lutter contre la pandémie, dont la pratique de tests. Plusieurs États membres ont toutefois jugé « problématique » la fiabilité des données épidémiologiques fournies par des pays tiers, notamment la Chine.
Samir Hamiche
Samir Hamiche