vendredi , 24 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Chloroquine, confinement et aide chinoise</span>:<br><span style='color:red;'>L’Algérie s’arme contre le coronavirus </span>

Chloroquine, confinement et aide chinoise:
L’Algérie s’arme contre le coronavirus 

Les chiffres quotidiens annoncés par le ministère de la Santé, en hausse constante constitue, en soi, un facteur d’alerte pour l’ensemble da la communauté nationale qui attend avec une certaine inquiétude l’arrivée du pic épidémique. Une attente, tout de même, apaisée par l’arrivée hier d’une équipe médicale chinoise, spécialisée dans la lutte contre le coronavirus.

L’ Algérie croit dans le protocole médical, dont l’OMS a autorisé les tests. Le comité scientifique de suivi du coronavirus, installé par le président de la République, a défendu la thèse du mix médicamenteux qui inclut la chloroquine. Le ministre de la Santé, Abderahmane Benbouzid, a d’ailleurs défendu le choix du comité scientifique et a affirmé que l’Algérie au même titre que tous les pays, n’avait «pas d’autres choix». M.Benbouzid qui a animé une conférence vidéo avec un expert chinois, n’a pas hésité à dire que le gouvernement n’était pas dans l’erreur en adoptant le protocole à base de chloroquine. «Le choix de cet antipaludique pour soigner les malades atteints du Covid-19 s’est fait au regard des expériences menées dans d’autres pays qui ont un système de santé de qualité», a souligné le ministre. Il en veut pour preuve l’expérience réussie de la Chine qui «semble avoir réussi à contenir l’épidémie». Il reste que le débat sur ce protocole fait rage dans les milieux scientifiques. Sur le sujet, M.Benbouzid admet que les scientifiques restent encore partagés sur le réel potentiel de cette molécule, mais il reste persuadé de la nécessité de l’adopter. «Lorsque nous sommes face à une situation aussi dramatique et grave, nous avons besoin d’orientation et de partage d’expériences», a indiqué le ministre, non sans rester réaliste. Et pour cause, il prend en compte un éventuel échec du traitement, affirmant que s’il «ne donne pas de résultats satisfaisants, il ne fera pas de mal».
Sur le terrain de la lutte contre l’épidémie à proprement parler, l’Algérie est passée à partir d’hier, à une autre étape. Le confinement partiel qui touche désormais 9 wilayas en confinement pareil, qui viennent s’ajouter à la liste ouverte par Blida et Alger. Les citoyens de ces wilayas ont accueilli la nouvelle avec une grande sérénité. Il faut dire que les Algériens commencent à comprendre la gravité de la situation et modulent leur vie en fonction d’un confinement volontaire qu’ils se sont eux-mêmes imposé.
Cette posture civique aidera certainement les professionnels de la santé qui redoutent une vague d’hospitalisation intense, comme cela s’est déjà produit dans d’autres pays.
D’ailleurs, les chiffres quotidiens annoncés par le ministère de la Santé, en hausse constante, constitue, en soi, un facteur d’alerte pour l’ensemble da la communauté nationale qui attend avec une certaine inquiétude l’arrivée du pic épidémique.
Une attente, tout de même, apaisée par l’arrivée hier d’une équipe médicale chinoise, spécialisée dans la lutte contre le coronavirus. Les conseils des professionnels de la santé chinois valent leur pesant d’or, en ce sens qu’ils vont faire bénéficier l’Algérie de leur expertise et de l’expérience chinoise dans la lutte contre la pandémie. Tout le monde espère éviter le drame que vivent quotidiennement les Italiens, Français et Espagnoles. Aux quatre coins du pays, on croise les doigts, dans l’espoir que l’aide chinoise parvienne à limiter au minimum le nombre du décès par le coronavirus en Algérie.
Le succès du partenariat chinois est conditionné par l’isolation des cas avérés de coronavirus, estime l’un de leurs experts.
Cela sans oublier le «respect strict des mesures de prévention, notamment, le confinement et les règles d’hygiène» qu’il juge essentiels pour lutter contre la propagation de ce virus. Cet expert a recommandé également l’utilisation de la chloroquine qui peut être associée à un antibiotique, dans certains cas, pour traiter les patients atteints du Covid-19.
Yahia Bourit