Le pays traverse une épreuve sans précédent en 57 ans d’indépendance. Il n’est pas le seul dans cette situation. La totalité des Nations connaissent la même situation. Il n’existe pas un seul dirigeant au monde qui puisse garantir une maîtrise totale de l’épidémie ou encore une échéance de sortie de crise. L’Algérie n’est donc pas un « cas » à part, mais fait partie d’un « tout » mondial qui tente de trouver, au jour le jour, les moyens de répondre le plus efficacement possible à une pandémie qui déroute les plus puissants Etats de la planète.
On en est donc là. Sans vaccin, ni traitement qui a définitivement prouvé son efficacité, la seule mesure susceptible de réduire l’importance de la maladie, est la seule «distanciation sociale». Dans l’entretien qu’il a accordé, avant-hier, à trois quotidiens de la presse nationale, le président de la République a lourdement insisté sur les gestes simples que les citoyens sont appelé à respecter et mis en garde les contrevenants aux mesures de confinement prises par les pouvoir public. Dorénavant, a insisté le Président Tebboune, les forces de l’ordre appliqueront les sanctions avec la rigueur qu’il faut, l’objectif final étant de sauver la vie des Algériens.
Cela étant dit, l’Algérie ne se contente pas de simples mesures de confinement total et partiel. Le chef de l’Etat a, en effet, annoncé une batterie de décisions concrètes destinées à faire face à l’épidémie. Disposant de quelques semaines d’avance sur le reste des pays actuellement face à la bourrasque épidémique, le pays a le temps de la voir venir. Et ce qui l’attend n’est pas du tout facile. Le Président Tebboune en convient et a souligné l’urgence pour les structures de l’Etat de se tenir prêtes. Cela se traduit sur le terrain par des commandes de masques et de respirateurs, de disponibilité de produits alimentaires et énergétiques et par la mobilisation de tous les moyens de l’Etat pour réduire au maximum la mortalité que génère le coronavirus. L’Algérie a donc dressé ses défenses. Mais là où le mât blesse, c’est que des individus sans foi ni loi, se font catastrophistes sur l’Algérie, avant même que l’épidémie n’ait atteint son pic. Toutes ces voix haineuses qui vont sur les plateaux de télévision française pour déverser leurs bêtises, seront démenties par la force de l’Etat et le courage des Algériens.
Le chef de l’Etat ne s’est pas trompé, avant-hier, en affirmant que l’Algérie vaincra la haine.
Par Nabil.G