lundi , 27 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>JM Oran-2021</span>:<br><span style='color:red;'>L’année 2019, un tournant dans le processus de préparation de la 19e édition</span>

JM Oran-2021:
L’année 2019, un tournant dans le processus de préparation de la 19e édition

L’année 2019 qui s’achève aura été un tournant  décisif dans la préparation de la 19ème édition des Jeux Méditerranéens  qu’abritera Oran en 2021. Le comité international de cette manifestation  (CIJM) table énormément sur cette édition pour redonner aux JM le lustre  d’antan qu’ils commencent à perdre depuis quelques années, selon les  observateurs. Et pour relever un tel défi, des engagements ont été pris dans ce sens et  la mobilisation est totale pour faire du rendez-vous une véritable fête  pour la jeunesse des rives de la méditerranée. Il se trouve néanmoins que certaines contraintes sont apparues au grand  jour au cours de cette année 2019, plongeant tout le monde dans la peur de  ne pas honorer à temps les engagements pris. Allusion faite, entre autres,  aux chantiers du complexe olympique et du village méditerranéen, tous les  deux implantés dans la commune de Bir El Djir (Est d’Oran).

Deux infrastructures de taille qui ont pris plus qu’il faut de temps pour  qu’elles soient livrées. Conscients ainsi des risques que pourrait  engendrer un éventuel retard dans la livraison de ces deux sites, les plus  importants dans l’organisation des JM, les pouvoirs publics ont décidé de  prendre le taureau par les cornes.
En effet, le conseil interministériel, présidé par le Premier Ministre, le  18 juin 2019, aura été le déclencheur d’une course contre la montre pour  rattraper le retard enregistré dans l’achèvement de ces deux  infrastructures, ainsi que tous les autres sites, au nombre de huit,  faisant depuis un peu plus d’une année l’objet d’une vaste opération de  réhabilitation.

Les pouvoirs publics s’engagent

Le Premier ministre n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour  affirmer que «la préparation de cet événement constituait l’une des  priorités du Gouvernement», ajoutant que «tous les engagements pris par  notre pays seront respectés». Il a rappelé également «la nécessité» de  réunir toutes les conditions à même d’assurer une bonne organisation de  cette manifestation, conformément aux standards internationaux en vigueur,  à même de permettre à l’Algérie de faire connaitre son legs historique,  culturel et civilisationnel». Le ton était ainsi donné. La mise en place d’une commission nationale dont  il assure lui même la présidence, et qui se réunit au moins une fois tous  les deux mois, se voulait une parfaite illustration de l’intérêt  qu’accordent les plus hautes autorités du pays à cet évènement sportif. Depuis d’ailleurs, les choses ont bougé d’une manière significative. Les  chantiers concernés avancent sensiblement grâce à la mobilisation de gros  moyens financiers et humains. Les sous-commissions technique, organique,  financière, touristique, de communication et sécuritaire, mises en place  dans la foulée sous la tutelle des secteurs concernés, ont également  injecté un nouveau souffle aux préparatifs. Résultats des courses : le conseil exécutif du Comité international des  jeux méditerranéens (CIJM), qui a tenu début décembre 2019 sa première  réunion en Algérie, plus précisément à Oran, s’est déclaré «confiant quant  à l’organisation par Oran d’une édition de premier ordre». La préparation de cette édition a connu une «évolution palpable» selon le  président du (CIJM) Amar Addadi. Il s’est d’ailleurs «réjoui par les  progrès réalisés» dans les préparatifs de cet évènement. «Il reste néanmoins certains volet liés notamment à l’aspect technique  qu’il faudra bien prendre en charge et très rapidement pour que la  prochaine édition soit une totale réussite», a-t-il cependant insisté.

Une «avancée» dans les préparatifs saluée par le CIJM

Emboitant le pas à Amar Addadi, le président de la Commission de suivi et  de coordination du CIJM, Bernard Amslam, a, lui aussi, qualifié  l’avancement des préparatifs de «tournant décisif pour l’avenir des jeux». L’intérêt extrême accordé par les pouvoirs publics pour la réussite de la  prochaine édition des JM est traduit également par cette importante  enveloppe financière qu’ils ont mise à la disposition du COJM. En effet, un budget de l’ordre de 40 millions USD a été mobilisé en vue  d’assurer le bon fonctionnement des différentes opérations entreprises par  le COJM dans le cadre des préparatifs du rendez-vous méditerranéen. Cette enveloppe commence à être débloquée au profit des organisateurs, ce  qui leur permet d’entamer, entre autres, des actions de communication  visant à assurer une meilleure promotion de l’évènement, selon le nouveau  directeur des JM d’Oran 2012, Salim Ilès.
En fait, du côté du COJM, l’on reconnait que la promotion des JM n’a pas  atteint son rythme de croisière lors de l’année 2019. Les raisons évoquées  ont trait notamment à l’indisponibilité des moyens financiers qui couvrent  une campagne aussi importante comme celle de promouvoir l’évènement. Un  obstacle qui n’a désormais plus lieu d’être après l’adoption officielle en  cette année 2019 du budget dédié au COJM. Grâce à ce budget aussi, les nouvelles infrastructures sportives en cours  de réalisation à Oran, à l’image du complexe sportif de Bir El Djir, devant  être réceptionné dans sa totalité en juin 2020, ainsi que le village  méditerranéen implanté dans la même commune, seront équipées d’un matériel  ultra moderne, a promis l’ancien champion algérien en natation. Ainsi, plusieurs importantes étapes auront été franchies avec succès dans  le processus de préparation des JM au cours de l’année 2019, en attendant  de faire de même concernant certains autres volets inhérents au «dispositif  technique des jeux» au cours du premier semestre de l’année 2020. Le temps presse, mais du côté du COJM, «on avance doucement mais  sûrement», rassure-t-on.