Cheikh El Matrag’, ou Khelladi Kaddour de son vrai nom qui a été durant toute une décennie, l’arrière central sans doublure de l’USM Bel Abbés. Ami Kaddour est né le 29 juin de l’année 1938 à Sidi Bel Abbés. Sa première licence a été dans la catégorie minime de l’USMBA pour la saison 1951 – 1952. Puis, il grava les échelons en cadets, juniors et enfin l’équipe fanion à l’aube de l’indépendance de l’Algérie, c’est-à-dire, pendant l’exercice 1963 – 1964.
A ce propos, Hadj Khelladi Kaddour dira : « C’était la grande époque de l’USMBA où évoluaient de grands noms. Il fallait être un grand joueur afin d’endosser le maillot des séniors».
Un esprit de fraternité a régné au sein du club où ce jeune Khelladi a été vite pris en charge par l’un les joueurs capés. Voilà l’un des secrets de la réussite de l’USMBA à l’époque avec des joueurs de la Mekerra encadrés par de grands entraineurs tels Hamid Zouba, la Perle Noire Larbi Ben Barek et le Yougoslave Popadic.
Le palmarès particulier de Cheikh El Matrag, était riche avec des sélections au niveau de l’Oranie, champion du critérium, champion de la division d’honneur, trois fois quart finaliste de la coupe d’Algérie dont deux face à l’USMA et une fois contre le grand CRB de Lamas en 1966, vice champion de la nationale deux et troisième de la nationale une. « Ce fut l’apothéose en 1969 avec la réalisation de l’accession en élite et la saison suivante (1969 – 1970), nous avons terminé le championnat national en troisième place et une virée en Angleterre pour assister aux rencontres de la coupe du monde de 1966. En compagnie des Hénia, Bekkar et Soudani, nous étions soudés, frères et pas des tricheurs ». Aujourd’hui, Khelladi Kaddour est retraité depuis décembre 1998. Il occupait le poste d’assistant administratif principal au CHU de SBA. Sa carrière sportive officielle s’est arrêté net en 1972 après neuf années de carrière en haut niveau. Père de six enfants, ses trois filles et trois garçons sont à leur tour mariés. Une paisible vie de Hadj Kaddour à coté des petits fils. Il a été honoré avec un grandiose jubilé en 1999.
B. Didéne