mardi , 6 juin 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Abdelkrim Benyelles</span>:<br><span style='color:red;'>Le doyen des entraineurs aux 9 accessions</span>

Abdelkrim Benyelles:
Le doyen des entraineurs aux 9 accessions

A 77 ans, le doyen des entraineurs, Cheikh Abdelkrim Benyelles détient un record inégalé de neuf accessions en élite. Lui qui était diplômé de Leipzig (ex Allemagne de l’Est, le RDA), est fier d’avoir forgé de grands talents dans son club d’enfance du WAT ou en équipe national cadette.

Abdelkrim Benyelles a débuté sa carrière comme joueur sous les couleurs de son club d’enfance, le WA Tlemcen avant de devenir entraineur de ce même Widad. A partir de ce moment, il a entamé une longue carrière de formateur. D’ailleurs, c’était lui qui a forgé la grande génération des années 1990 du WAT avec des joueurs qui ont écrit une grande page de l’histoire du WAT, à savoir, les Djalti, Kherris, Yadel, Brahmi, Bettadj ou encore Dahleb. Benyelles se dit plus fier quand a il drivé l’équipe nationale des cadets en 1974 où il a formé les Assad et Merezkane qui ont explosé quelques années plus tard, au mondial espagnol de 1982. « Un entraineur doit se recycler au moins une fois par an. J’ai eu la chance de me recycler à plusieurs reprises à l’étranger surtout en tant que sélectionneur national des U20 il y a une dizaine d’années».
Dans l’histoire du football algérien, Benyelles demeure une légende puisqu’il détient le record de neuf accessions en élite en commençant avec le club de sa ville natale, le WA Tlemcen à trois reprises, puis une fois avec le CA Batna, l’ASM Oran, le MC Saida, le RC Relizane (2015), et surtout ses deux accessions de la division Deux vers la Ligue Une professionnelle avec l’USM Bel Abbés, en 2012 (en drivant les Hamzaoui, Khali et Zaïdi) et 2016 et en réalisant son neuvième retour en élite avec des joueurs comme Abdat, Sidhoum et Toual. Deux accessions sans pour autant continuer son travail en élite avec le club phare de la Mekerra. Son mot d’ordre, pas question de badiner avec la discipline qui est la clé de tout succès. Après chaque accession, des gens qui se disent ‘ouled bled’ ne savent que détruire ce qui venait d’être bâti et le poussait à rendre le tablier comme en 2012 et la création de ce cauchemar de directoire, ou en 2016 pour réaliser des fins juteuses en se débarrassant de Benyelles et la suite on la connait avec la dérive actuelle du club. « Pour la saison 1995-1996, j’ai commencé un travail de base à l’USMBA pour construire une formation de cru qui ont grandi quelques années plus tard mais certains m’on reproché d’avoir créé une crèche au sein de l’USMBA. Cette crèche là, est l’avenir de tout club qui se respecte et que ces gens comparent leur parcours à mon palmarès. Aussi, le sort du WAT est déplorable et je lui souhaite une renaissance cette année ». Lui qui venait de perdre sa mère il y une semaine, le dimanche passé (Allah Yerhamha), Benyelles nous a confié un jour à SBA un secret : « Avant de quitter le seuil de ma maison, et même en étant septuagénaire, j’embrassais la tête de ma mère et je sortais travailler la conscience tranquille. Voilà, le premier secret de ma réussite.»L’ex coach de l’USMBA,
B. Didéne