La réunion du gouvernement a abordé la question, importante, faut-il le souligner, du système numérique pour le suivi de l’approvisionnement et de l’encadrement du marché en produits de base durant la crise sanitaire actuelle.
Réuni avant-hier en visioconférence, sous la présidence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, le gouvernement a abordé plusieurs dossiers, dont la pertinence est avérée, mais sera effective après la fin de la pandémie du Covid-19. Il a ainsi été question de numérisation de certaines fonctions de l’administration, de Startups et l’adoption de quelques projets de décrets exécutifs relatifs au secteur de l’Intérieur et de la Santé. Le ministre de l’Intérieur a fait lecture de deux textes, dont le premier fixe le nombre et la délimitation des délégations communales des communes de Bir El Djir et de Gdyel.
Le communiqué sanctionnant la réunion souligne l’objet de texte réglementaire fera en sorte à ce que «la commune de Bir El Djir dispose «de 5 délégations communales et celle de Gdyel de 3 délégations communales». Quant au ministre de la Santé, il a présenté un exposé relatif aux mesures exceptionnelles destinées à la facilitation de l’approvisionnement du marché national en produits pharmaceutiques. De fait, des mesures de facilitation douanière seront prise «en faveur des opérations d’approvisionnement du marché national en produits, fournitures et équipements nécessaires à la prévention et à la lutte contre la pandémie du coronavirus (Covid-19)», rapporte le même communiqué.
De plus, les opérateurs économiques seront autorisés à importer, pour leurs propres besoins exclusivement, les moyens de protection individuelle (tels que les masques) et les produits et équipements nécessaires à la désinfection des lieux de travail. On retiendra également dans cette réunion, «la présentation d’une communication du ministre du commerce sur le système numérique pour le suivi de l’approvisionnement et de l’encadrement du marché en produits de base durant la crise sanitaire actuelle», note le communiqué du Premier ministère. Cela pour l’immédiat. Un autre dossier interpellant la collectivité nationale et qui est au centre de la réflexion de l’après Covid-19 a été ouvert par le ministre de la micro entreprise, des startups et de l’économie de la connaissance. Le ministre a abordé devant ses collègues au gouvernement, la relance du dispositif de soutien et de l’emploi des jeunes (ANSEJ) par le biais du programme RESTART. Un aspect stratégique qui va en droite ligne avec le programme présidentiel.
Il faut savoir que le programme «RESTART « a pour but d’apporter «une meilleure visibilité sur l’état des projets soutenus par le programme ANSEJ à travers un diagnostic rigoureux du dispositif, des bénéficiaires et des résultats enregistrés.», rapporte le même communiqué, soulignant que «les principaux objectifs attendus de ce programme visent à : corriger les dysfonctionnements constatés, appuyer et encourager les micro-entreprises qui ont honoré leurs engagements envers le dispositif ANSEJ et envers les banques, relancer les promoteurs en cessation d’activité». Outre ces communications importantes, la réunion du gouvernement a abordé la question, importante, faut-il le souligner, du système numérique pour le suivi de l’approvisionnement et de l’encadrement du marché en produits de base durant la crise sanitaire actuelle.
«Il s’agit d’un système d’information numérisé qui a pour objet le suivi des approvisionnements du marché national en produits alimentaires jugés essentiels en prévision du mois de Ramadhan qui coïncide cette année avec la crise sanitaire Covid-19», lit-on dans le communiqué. On retiendra que le but de l’exécutif à travers ce système, est de créer «une banque de données sur les activités agroalimentaires, à l’effet d’assurer le suivi quotidien des niveaux de stocks de matières premières et de produits de large consommation sur l’ensemble du territoire national». Un projet tout aussi stratégique, qui permettra à terme d’assainir l’espace commercial, actuellement pollué par des pratiques renforçant le marché parallèle.
Yahia Bourit