Il est parti Salah, l’ami et le confrère. Notre rencontre a eu lieu au tout début des années 90 à l’hebdomadaire «Détective» détenu par le regretté Moussa Benaoum.
Ce fût la rencontre d’une génération dorée de journalistes d’Oran dont Said Oussad, Said Bouceta, Kamel Daoud, Bordji et d’autres encore. Salah Eddine Djadour qui à l’époque gérait la technique était le maître de l’orthographe et corrigeait tout le monde en ces temps où Google n’existait pas, et où faire un journal était une passion quotidienne et un défi qui exigeait une grande culture et un niveau de connaissance qui ne devait rien à l’internet.
Salah était de grands moments d’éclats de rire, mais aussi de grands coups de gueule quand la machine du bouclage se grippait. C’était un homme franc direct et d’une grande probité comme rarement j’en ai connu dans ma vie professionnelle. Par la suite, il devait entamer une autre carrière au sein de l’Aps où là aussi il a démontré son grand professionnalisme et son sens de l’amitié et de la justice.
Ces derniers temps, sa santé s’est dégradée à cause de complications pulmonaires, mais nous pensions tous qu’il s’en sortira, malheureusement il en sera autrement. La terrible nouvelle est tombée en ce triste matin du vendredi 18 décembre : Salah Djadour nous a quittés.
Repose en paix mon ami, puisse Dieu t’accorder Sa Sainte Miséricorde et t’accueillir en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.
Abdelmadjid Blidi