jeudi , 23 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Il s’étalera sur deux étapes, le 7 et le 14 juin</span>:<br><span style='color:red;'>Le Premier ministère dévoile le plan de déconfinement</span>

Il s’étalera sur deux étapes, le 7 et le 14 juin:
Le Premier ministère dévoile le plan de déconfinement

Le dispositif préventif rendu obligatoire comprend « l’obligation du port du masque, l’affichage des mesures barrières et de prévention sur les lieux, l’organisation des accès et des files d’attentes à l’extérieur et à l’intérieur des locaux de façon à respecter l’espacement et la distance physique, tout en limitant le nombre de personnes présentes en un même lieu», rapporte le communiqué du Premier ministère.

Le plan du déconfinement est désormais connu. Les pouvoirs publics, sur recommandation du comité scientifique, ont décidé de déclencher et de hâter la levée du confinement, sans attendre le 13 juin, date de la fin du confinement partiel. Ce sera donc le dimanche 7 juin que les Algériens pourront commencer à espérer en finir avec la pandémie. Il reste que cet espoir est lié à une multitude de conditions et exige un comportement adéquat de la part des commerçants et des citoyens dans leur ensemble.
On retiendra dans le plan de sortie de la crise sanitaire, une volonté de ne pas se précipiter en optant pour la prudence dans l’ouverture des activités commerciales. «La reprise des activités économiques, commerciales et de services sera conditionnée par le strict respect sur les lieux de travail et/ou de regroupement, des mesures strictes de prévention sanitaire», rapporte un communiqué du Premier ministère. La même source retient également que «les protocoles sanitaires de prévention dédiés à chaque activité, devront être scrupuleusement respectés et appliqués par l’ensemble des opérateurs, commerçants, clients et usagers». Un préambule nécessaire pour réussir la première phase de déconfinement. Celle-ci concerne la reprise des activités de plusieurs secteurs, dont le BTPH y compris les activités de sous-traitance et les bureaux d’études (architecture, urbanisme, génie civil), avec l’organisation des transports du personnel, à la charge des entreprises, qui «sera autorisé à circuler sur l’ensemble du territoire national de 05h00 du matin jusqu’à 19h00 dans le respect des consignes sanitaires et de sécurité édictées en la matière», lit-on dans le communiqué, rappelant l’obligation faite aux entreprises de fournir aux travailleurs les masques, gants et casques, de faire respecter la distanciation physique.
Pour ce qui concerne les commerces et les services, les activités autorisées cette première phase seront les artisans céramistes, les plombiers, les menuisiers, les peintres, les agences de voyage, les agences immobilières, la vente de produits d’artisanat, les activités de cordonnier et de tailleur, ainsi que l’activité de maintenance et de réparation. En plus de ces commerces, le communiqué du Premier ministère cite ceux des articles ménagers et de décoration, des articles de sport, des jeux et de jouets, des pâtisseries et confiseries, de la vente à emporter de glaces et de boissons. Il a été également retenu sur la liste des autorisations de réouverture, le commerce de literies et tissus d’ameublement, le commerce des appareils électroménagers, la vente des produits cosmétiques et d’hygiène, le commerce de fleurs, les pépiniéristes et les herboristes, les studios photographiques, ainsi que les activités de tirages de plans et de photocopie. Quant aux cafés et restaurants, ils n’ouvriront pas à la faveur de cette première phase, à l’exception des fast-foods qui ne seront autorisés à pratiquer que la vente à emporter.
La liste demeure néanmoins longue et comporte les douches à l’exception des hammams, la maintenance, le dépannage et le lavage de véhicules, les galeries d’art, le commerce des instruments de musique, les antiquaires et brocantes, les librairies et papeteries, les salons de coiffures pour hommes, ainsi que les marchés à bestiaux.
Il y a lieu de préciser que les autorisations d’exercice seront adossées à l’exigence de respect de mesures strictes dont l’objectif est d’éviter une résurgence de la pandémie. En effet, le dispositif préventif rendu obligatoire, comprend «l’obligation du port du masque, l’affichage des mesures barrières et de prévention sur les lieux, l’organisation des accès et des files d’attentes à l’extérieur et à l’intérieur des locaux de façon à respecter l’espacement et la distance physique, tout en limitant nombre de personnes présentes en un même lieu», rapporte le même communiqué. Cela en sus d’un certain nombre d’indications à l’adresse des commerçants que les contrôleurs ne manqueront pas de vérifier au niveau des lieux d’activité. Il faut savoir, en effet, que ce dispositif d’accompagnement sera adossé à l’arsenal juridique national de prévention en matière d’hygiène et de sécurité et de médecine du travail, notamment la loi cadre n 88-07 relative à l’hygiène, la sécurité et la médecine du travail.
Cette première phase sera suivie par une seconde, à partir du 14 juin, qui verra le retour à l’activité d’autres commerces et services. Lesquels seront identifiés et arrêtés au vu de l’évolution de la situation sanitaire et du comportement des usagers. Il s’agit notamment de certaines activités de transport par taxi, ainsi que la restauration et les débits de boissons, dont l’organisation sera précisée en temps opportun, note le même communiqué.
Yahia Bourit