Avec les dernières augmen tations du prix du poulet, le citoyen vient de jeter l’éponge. Déjà très affectés par la conjoncture de santé actuelle, les pères et mères de famille sont plus qu’affolés suite à la hausse du prix du poulet. Le prix du kilogramme se situe entre 360 et 370 dinars le kilogramme, de quoi faire hérisser les cheveux.
Pourtant, au début du mois d’avril, le directeur général de l’Onab avait précisé dans une intervention, que le prix de la volaille allait rester stable au cours de ce mois sacré du Ramadhan, ce même responsable avait assuré que les prix du poulet seront stables et ne devront pas dépasser les 250 DA/ Kg durant et après le mois du Ramadhan, et nous voilà face à une augmentation de plus de 100 DA. Il avait pourtant argumenté cette stabilité par l’abondance de la production nationale de l’élevage avicole, ce qui permettra de couvrir la demande nationale durant le mois de Ramadhan et même après. Mais voilà, à peine les deux premières semaines du mois du Ramadhan écoulées, le poulet prendra de l’aile, affolant de la sorte les ménages. Rencontrés au niveau de certaines boucheries, ces chefs de famille ne cacheront pas leur colère. « Nous ne savons plus comment gérer notre budget déjà fortement impacté par cette pandémie et la situation de confinement. Je travaillais au jour le jour, ajoutera ce même citoyen, depuis le confinement, je vis au ralenti, c’est-à-dire que je vis sur mes économies, mais à présent, la situation devient ingérable, ajoutera ce dernier, avec cette nouvelle augmentation, on a été assommé ». Des déclarations faites par une grande majorité de citoyens. « On pensait que vu la situation que vit le pays et les déclarations des responsables et différents ministres, on allait se trouver à l’abri des spéculations des autres années. Mais apparemment, rien n’a changé pour beaucoup. Ce mois sacré est le mois où l’on doit faire doubler ses bénéfices, même au détriment du pauvre citoyen. Cette situation est maintenant ancrée dans notre vie ». Le mois du Ramadhan équivaut à la hausse des prix qui engendrent une baisse du pouvoir d’achat du citoyen.
F.Abdelkrim