Après le déracinement d’un palmier centenaire du boulevard de la Soummam par la commune d’Oran, ce qui a créé une vague d’indignation et de colère sur les réseaux sociaux et auprès de la société civile, le wali d’Oran abdelkader Djellaoui a affirmé jeudi dernier, en marge de l’entame de la campagne moisson battage qu’aucun arbre ne doit être déraciné sans l’aval de la commission de la wilaya dont le secrétariat est géré par la direction de l’environnement qui a été créé par l’ancien wali Mouloud Cherifi.
Selon le wali, “une enquête a été ouverte et le maire ignorait l’existence de cet arrêté, je lui ai expliqué que cet acte ne doit pas se répéter à l’avenir, pour déraciner un arbre il y a des règles à respecter”, dira le wali qui a affirmé “l’existence d’un parasite, constaté par l’institut nationale de la surveillance des végétaux”.
Il a demandé dans ce cadre que les arbres à Oran soient surveillés par cet institut pour prévenir de tels actes et trouver des solutions. “Je remercie les citoyens et la société civile pour leurs réaction après ce qui s’est passé au boulevard de la Soummam, L’arrêté existe mais il doit être vulgarisé.
L’arbre n’appartient ni au maire ni au wali, c’est un patrimoine de la ville. Dorénavant, ça ne se répètera pas”, explique t-il. Notons que jeudi dernier, à oued Tlélat et en présence de plusieurs intervenants dans le domaine agricole à Oran (chambre d’agriculture, fellahs, banque, conservation des forêts), le wali a donné le coup d’envoi de la campagne moisson battage.
Une prévision de récoltes, cette saison, de 142.000 quintaux est attendue, soit une baisse par rapport à la saison écoulée où 212.000 quintaux ont été récoltés.
La superficie emblavée cette année, a atteint 56.000 hectares, 20.000 hectares seulement pour la moisson battage. Le rendement moyen est de 6 à 9 quintaux seulement par hectare cette saison. La principale cause de cette baisse est l’absence de la pluviométrie.
Fethi Mohamed
Fethi Mohamed