Le nombre de contaminations au coronavirus continue de grimper chaque jour davantage en Algérie. Désormais, il frôle les 400 par jour et sera, sûrement, appelé à grimper jusqu’à 500 et même plus, au vu des derniers développements.
A ce jour, et malgré toutes les campagnes de sensibilisation menées par les pouvoirs publics, il reste encore un laisser-aller coupable de la part des citoyens qui ne permet pas de briser la chaine de contamination. Pourtant, ces derniers temps, les services compétents multiplient les sorties et les sanctions sur le terrain pour remettre les choses à l’endroit et arrêter cette courbe inquiétante d’un virus qui n’a pas lâché prise et qui est loin d’être arrêté par la chaleur qui sévit dans le pays.
Le premier ministre lors de sa visite à Tindouf, a pointé du doigt ceux qui nourrissent des idées poussant les citoyens à ne pas se plier aux recommandations des scientifique et du corps médical pour respecter les mesures de prévention, révélant à ce sujet, qu’ « Il appartient à l’Etat d’adopter le moyen de coercition et d’appliquer avec fermeté les lois de la république (…) nous ne tolérons pas que des personnes malintentionnées cherchent à semer le chaos». Une révélation qui indique à quel point l’Algérie reste toujours visée par des forces qui ne veulent pas la voir sortir de ces crises multiples auxquelles elle fait face depuis de très longs mois déjà.
Les citoyens se doivent ainsi d’être plus vigilants et de mesurer la gravité du moment, car il reste inconcevable, alors que l’on connait parfaitement depuis plus de quatre mois, les moyens de transmission de ce virus, de voir que certains continuent à célébrer des fêtes de tous genres et de faire comme si de rien n’était, alors que tout le mal vient en grande partie de ces rencontres familiales, comme l’a souligné le ministre de la Santé, ce jeudi : « Les réunions familiales, notamment les fêtes de mariage et les funérailles, ont été dernièrement les causes directes de l’augmentation du nombre de cas d’infection par la Covid-19 à travers les wilayas du pays ».
Personne ne peut dire aujourd’hui qu’il ne savait pas, et il est du devoir de chacun de nous de changer de comportements et de contribuer à donner une autre courbe à cette folle contamination qui pourrait déboucher sur une saturation totale de nos hôpitaux avec tout ce que cela suppose comme conséquences dramatiques pour la population et le pays.
Par Abdelmadjid Blidi
