Hier, et suite à la décision du ministère de la Justice et Garde des Sceaux, toutes les affaires programmées au niveau du tribunal criminel d’appel et de premières instances devant se tenir au niveau de la cour d’Oran et du tribunal Benzerdjeb pôle judiciaire, ont été reportées. Aucun citoyen n’a été autorisé à rentrer au niveau de ces institutions judiciaires, à l’exception des travailleurs et des avocats qui se trouvaient sur place.
Les citoyens ont été contraints de rester dehors et c’est des agents de police qui ont expliqué à certains, qu’il s’agit de directives ministérielles. Ceux qui étaient venus pour assister aux procès de leurs proches notamment ceux de la session criminelle, ont du se résoudre à rebrousser chemin après avoir passé quelques heures devant les portes. Même les citoyens venus pour retirer ou déposer des documents, n’ont pas eu l’autorisation d’entrer. Au niveau des guichets, le personnel de la cour d’Oran, activant en affichant les mesures prises par le ministère de la Santé, portant sur une protection, à savoir le port des gants et des masques, la prévention restent la seul alternative afin d’éviter la contamination nous dira un agent se trouvant sur place. Il s’agit de se protéger afin d’éviter toute contamination.
Parmi les affaires reportées, on comptera celle des 40 kg de kif saisis au niveau de Béchar, il s’agit d’une affaire qui remonte à l’année 2016, les éléments des gendarmes gardes-frontières et ceux de la région militaire, arrêteront deux personnes qui étaient en possession de 40 kg de kif, de balles et d’une paire de jumelles.
Interrogées, ces deux personnes arrêtées, donneront les noms de leurs complices, les investigations entreprises suite à cette déclaration, leur permettront de les localiser. Toujours selon les déclarations de ces deux premiers mis en cause, ils expliqueront qu’ils ont été contactés par un certain R.L, qui leur a proposé de travailler dans ce trafic. Après qu’ils eurent accepté, ils leur demanderont de se rendre vers Djebel Antar à Béchar, et là ils rencontreront d’autres trafiquants devant leur remettre les stupéfiants et les munitions.
Le jour de la réception de ces stupéfiants, un autre trafiquant leur a remis la somme de 100 millions de centimes qu’ils devaient donner aux fournisseurs marocains qui à leur tour, allaient leur donner les stupéfiants. Par ailleurs, les autres mis en cause cités par ces deux premiers, ont été arrêtés et chargés par ces derniers. Ils ont été écroués. Cette affaire a été reportée comme deux autres traitant également du trafic de stupéfiants.
F.Abdelkrim
F.Abdelkrim