Le contrat entre l’établissement de transport public «Eto» et l’opérateur «Tahkout» a pris fin samedi dernier. Ce qui a mis en péril l’avenir de 620 employés entre l’Eto et l’opérateur et leurs familles. Le chômage s’approche à grand pas pour eux.
Ces chauffeurs et receveurs ont tenu hier un sit-in devant le siège de la wilaya pour attirer l’attention sur leur situation difficile après la fin du contrat de location des bus. Ils ont observé un arrêt de travail indéterminé jusqu’à ce que des solutions soient trouvées pour permettre d’assurer le service quotidien habituel au profit des citoyens.
Les bus de 17 lignes ont été immobilisés, notamment, les lignes (53, 54, G1, C), ce qui a pénalisé les citoyens qui ont été confrontés à des difficultés pour rejoindre leur lieu de travail et ont été déplumés par les chauffeurs clandestins. les protestataires ont appelé au remplacement des autobus par les moyens propres de l’ETO, en procédant au renforcement du parc de l’ETO par 50 bus qui datent de 2014 ou à la concrétisation du projet de partenariat avec les transporteurs privés représentés par la coordination des syndicats l’Unat et la SNTT.
- © Ouest Tribune
Cette convention une fois opérationnelle, permettra de sauvegarder les postes d’emploi et renflouer les caisses de l’ETO.
Notons que la corporation des syndicats des transporteurs à Oran composée du syndicat national des transporteurs terrestres (SNTT) et de l’union nationale des transporteurs algériens (UNAT), a appelé récemment à l’application de la convention entre l’établissement public du transport “Eto” et les transporteurs privés afin d’organiser le secteur dans la capitale de l’Ouest qui enregistre un encombrement et une anarchie dans les lignes de bus.
Fethi Mohamed