mardi , 21 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Dépistage du coronavirus </span>:<br><span style='color:red;'>Les coûts des tests PCR, antigéniques et sérologiques plafonnés</span>

Dépistage du coronavirus :
Les coûts des tests PCR, antigéniques et sérologiques plafonnés

Face à une tarification exorbitante des coûts de tests de dépistages du coronavirus, pratiquée notamment par les laboratoires privés, les autorités sanitaires ont décidé de plafonner les prix.

La décision intervient quelques semaines après la polémique suscitée par les prix excessifs des tests pratiqués au niveau des laboratoires d’analyses médicales ayant atteint, parfois, la somme de 18 000 Da pour le PCR.
Une grande partie des laboratoires que compte le pays, proposant ce genre de tests, ont accepté le plafonnement des prix décidés suite à des consultations entre la tutelle et les professionnels du secteur.
C’est ce qu’a annoncé, hier, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, dans un communiqué. Le département de Abderrahmane Benbouzid a affirmé ainsi que les coûts des tests de dépistage du coronavirus (Covid-19) ont été plafonnés à 8800 DA pour le PCR, 3600 DA pour le test antigénique et à 2200 DA pour le test sérologique.
L’application du plafonnement des prix des tests a été décidée par le ministère de la Santé après avoir mené des discussions avec les représentants des laboratoires d’analyses médicales privés, précise le communiqué.
«En conclusion des entretiens menés par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, avec les représentants de laboratoires d’analyses médicales privés (membres de Bio partenaires) les coûts ont été plafonnés pour le test PCR, test antigénique et le test sérologique respectivement à 8800 DA, 3600 DA et 2200 DA», précise la même source.
Par ailleurs, le ministère a affirmé dans son communiqué qu’actuellement, 19 laboratoires sur les 30 existants sur le territoire national ont adhéré à cette proposition. Cette liste est amenée à être élargie dans les jours suivants».
Il convient de rappeler que le ministère de la Santé avait déjà conclu, le 10 décembre dernier, un accord avec l’Association des radiologues privés et des représentants de 11 laboratoires médicaux du pays. En plus du prix des analyses PCR, antigéniques et sérologiques, les coûts de dépistage du virus par scanner ont été également plafonnés.
Outre le dossier des tests de dépistage, il faut signaler que les efforts de la tutelle seront orientés désormais vers la campagne de vaccination fixée pour le mois de janvier 2021 et qui nécessite l’implication de tous.
La récente annonce du président de la République quant au début de la campagne de vaccination contre le coronavirus pour le mois de janvier a mis fin à la cacophonie entourant la question du calendrier.
Des directives du chef de l’État ont été adressées au Premier ministre en vue d’entamer la vaccination en janvier 2021.
Un communiqué des services du Premier ministère a indiqué lundi dernier, que «le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad, a donné lundi instruction d’engager toutes les mesures et mobiliser les ressources nécessaires» pour assurer la disponibilité du vaccin contre le nouveau Coronavirus (Covid-19) et le lancement de l’opération de vaccination «dès le mois de janvier 2021», conformément aux directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune».
La même source a précisé que le comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus «a d’ores et déjà arrêté une short liste des laboratoires développeurs de vaccins et les contrats sont en cours de finalisation pour les premières livraisons».
Il est à signaler que selon l’avis des spécialistes du secteur, l’Algérie pourrait opter pour le vaccin développé par la Russie «Sputnik V», toutefois, ce choix n’a pas été annoncé officiellement.
Les noms des autres vaccins notamment celui développé par le tandem Pfizer et BioNTech, peuvent être éliminés de la liste des vaccins qui peuvent être importés par l’Algérie, vu leurs conditions de stockage particulières, nécessitant des températures très basses.
Samir Hamiche