Il n’est plus étonnant, pour ne pas dire qu’il est devenu presque normal, de constater à chaque averse pluviale, notamment à Aïn El Türck, aussi minime soit-elle, que la chaussée se dégrade rapidement même après des opérations de colmatage.
Les dernières pluies qui se sont abattues des jours durant sur la station balnéaire, assez violentes il faut le reconnaitre, ont encore une fois laissé des séquelles sur plusieurs endroits de la ville, devenus quasiment impraticables, voire dangereux pour la circulation automobile, tout autant que pour celle des piétons. Et pour cause, quand ce ne sont pas des nids de poule qui « se sont creusés » à même le sol, ou un décollage du bitume, ce sont des affaissements partiels de chaussées qui sont causés par la puissance des eaux pluviales et des tas d’objets et de pierres sont charriés.
Mais ces dégâts rendus visibles quand cesse la pluie, sont également le fruit de malfaçons et du travail bâclé entrepris des années auparavant par des entreprises peu qualifiées ou peu enclines sur la conformité des travaux. Aujourd’hui, et avec toutes les conséquences que cela induit en matière de finances, l’APC d’Aïn El Türck tente de remédier à cet état de fait par des opérations ponctuelles de bitumage sur quelques artères de la commune assez endommagées et les plus fréquentées afin de se préparer tant bien que mal à l’accueil de la saison estivale qui s’annonce dans les jours à venir.
Karim Bennacef
Karim Bennacef