Évoquant quelques grandes actions initiées par l’ancien Wali Mouloud Chérifi durant son passage à Oran, des observateurs de la scène locale se demandent si l’élan positif apporté à la stratégie de gestion de la croissance urbaine ne risque pas d’être freiné, pénalisé, par les effets induits de la conjoncture que traverse le pays. L’ancien Wali semble, il faut l’admettre, avoir inscrit son nom en tant qu’auteur de plusieurs décisions d’aménagement de restructuration du tissu urbain central de la capitale oranaise. A titre d’exemple, il est intéressant de noter que la réalisation de la nouvelle route pénétrante au port d’Oran, a été accompagnée par des projets de «réajustements» indispensables à la cohérence de l’évolution urbaine en termes de mobilité et d’intégration des différentes zones affectées dont: l’enceinte du port, le réseau routier existant d’accès au centre-ville, la pêcherie en voie d’aménagement et la sortie ouest vers la Corniche.
Même la façade marine prolongeant le Front de Mer, devrait, en principe, faire l’objet d’une étude devant cerner et identifier les futurs aménagements et implantations de nouvelles structures permettant de rehausser l’image de la Ville et d’imprimer son cachet de métropole moderne en progrès. Sur ce registre, pour la première fois, le décideur local a judicieusement lancé la réalisation d’une plage de proximité au pied des Falaises de la frange marine, au lieu dit «Les Genêts».
Un projet depuis longtemps proposé et défendu par le Maire d’Oran, mais qui était stupidement qualifié de «superflu» par les anciens walis de passage. Partageant avec le Maire d’Oran la même vision et les mêmes ambitions en matière de projets d’amélioration du paysage et de l’image de la ville, l’ancien Wali d’Oran restera aussi connu pour sa modestie, son pragmatisme et son intarissable volonté d’assainir le terrain de toutes les plaies et de tous les «points noirs» qui ne cessent de proliférer.
Par S.Benali