Les magasins de vente d’habillement et de chaussures ont rouvert leurs portes hier à Oran, suite à l’instruction du premier Ministre la veille, pour l’élargissement des secteurs d’activités et l’ouverture des commerces, à l’effet de réduire l’impact économique et social de la crise sanitaire, induite par l’épidémie de coronavirus (Covid-19).
L’instruction explique en ce qui concerne les activités de coiffure et ainsi que les commerces d’habillement et de chaussures, le communiqué affirme qu’il appartient aux walis «de définir les conditions de prévention sanitaire à respecter avec rigueur». Ce qui démontre selon Abed Mouad, le chef du bureau de l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), que “ces commerçants doivent avoir une autorisation ‘préalable de la part du wali qui définit les conditions de précaution qui doivent être respectées à l’intérieur de ces magasins”.
Il explique dans ce cadre, “nous avons effectué une tournée hier matin, et nous avons parlé à quelques commerçants de vêtements qu’ils doivent patienter, nous travaillons dans ce cadre en coordination avec la direction du commerce”. Abed Mouad a appelé les commerçants à faire respecter les conditions de précaution à l’intérieur de leurs magasins comme la distance de sécurité et d’éviter les rassemblements devant ces magasins pour éviter la transmission de la pandémie. Notons que le feu vert a été donné avant hier pour l’élargissement de l’ouverture de magasins commerciaux comme la pâtisserie, confiserie et gâteaux traditionnels, commerce d’électroménager, commerce d’articles et ustensiles de cuisines, commerce de tissus, de mercerie et de bonneterie, bijouteries et horlogeries, commerce de produits cosmétiques et parfumeries, commerce de meuble et de mobiliers de bureaux, librairies et vente d’articles scolaires, commerce en gros et détails de matériaux de BTPH (céramiques, appareillage électrique et produits sanitaires, agrégats et liants, articles de peinture, boiseries, canalisation et tuyauterie…etc). .
Pour les taxis à l’intérieur du périmètre urbain, la reprise de l’activité est différée jusqu’à l’annonce par les pouvoirs publics des modalités liées à la sécurité sanitaire de ce moyen de transport.
Fethi Mohamed
Fethi Mohamed