Alors que le Comité scientifique du suivi de la pandémie a recommandé, à l’occasion de l’Aïd El Fitr, de renforcer les mesures de prévention contre le coronavirus telle que la distanciation sociale, le ministère des Transports a mis en garde les chauffeurs de taxis contre la violation du confinement.
À quelques jours de la célébration de l’Aïd El Fitr, une fête religieuse qui coïncide cette année avec une conjoncture assez particulière due à la propagation du Covid-19, suivie de l’application de mesures de prévention pour freiner sa propagation, les mises en garde contre tout relâchement du confinement ont été multipliées par les autorités.
Ainsi, au lendemain des instructions du ministère de la Santé visant à interdire les circoncissions collectives, les visites familiales et les déplacements aux cimetières, c’est au tour du ministère des Transports et des Travaux publics d’interpeller les propriétaires des taxis.
Pour préserver la vie des citoyens et d’éviter d’être un facteur de propagation du Covid-19, ces derniers sont tenus de respecter le confinement en vigueur depuis le 12 mars de l’année en cours et sont appelés à continuer le gel de leur activité jusqu’à nouvel ordre.
« Nous avons constaté ces derniers jours la multiplication des appels sur les réseaux sociaux en direction des chauffeurs de taxis, les poussant à reprendre illégalement leur activité et à violer les dispositions du confinement sanitaire décidées par les autorités pour protéger les citoyens contre la pandémie du coronavirus », a écrit le ministère des Transports dans un communiqué.
La tutelle affirme dans son communiqué, être consciente de la situation dans laquelle se trouvent les chauffeurs de taxis et les impacts du coronavirus sur leur activité mise à l’arrêt depuis plusieurs semaines.
Dans ce cadre, le ministère préconise de lancer un dialogue entre le syndicat des taxieurs et les autorités concernées afin de trouver un terrain d’entente et solutionner leur situation, mettant en garde contre les appels anonymes lancés sur les réseaux sociaux.
« Les appels attribués à une soi-disant organisation des chauffeurs de taxis sont irresponsables et dangereux et leurs auteurs auront à en répondre devant la justice pour toutes les conséquences qui en découleront », a mis en garde le ministère du Transport.
Samir Hamiche