jeudi , 23 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Oran | Extensions illicites, rejets sauvages, ordures… </span>:<br><span style='color:red;'>Les plages de la corniche dans un piètre état</span>

Oran | Extensions illicites, rejets sauvages, ordures… :
Les plages de la corniche dans un piètre état

A quelques semaines du lancement de la saison estivale, les plages de la wilaya sont dans un piètre état. Presque tous les rivages sont envahis par le béton et des constructions illicites poussent un peu partout à travers le littoral. Les services de l’urbanisme et de sécurité semblent désormais débordés par l’ampleur du phénomène. Des extensions illicites sont ainsi érigées dans le périmètre de plusieurs plages de la corniche oranaise.

Les squatters qui ne reculent devant rien pour détourner le moindre centimètre des plages, ne sont nullement inquiétés par les services concernés par la protection de ces zones touristiques et ce, en dépit de l’existence d’un arsenal juridique qui interdit la construction sur les rivages et en particulier la loi de 2002 préservant le littoral, qui restreint le développement d’installation et d’aménagement dans une bande de 300 m en bordure de rivage. Le plus inquiétant est que ces constructions illicites empiètent sur l’espace réservé à la baignade et portent atteinte à l’environnement des plages. Alors que des milliards de cts sont déboursés chaque année par les autorités locales pour la réhabilitation des sites touristiques et notamment, les plages de la wilaya dans le cadre de la préparation de la saison estivale, les badauds qui osent s’aventurer aujourd’hui dans les sites touristiques, sont abasourdis par l’état désolant de ces lieux de villégiature. La situation des sites touristiques et en particulier les plages, laisse perplexe à Oran.
Dans ces zones censées être des lieux de villégiature, il n y a ni éclairage public, ni sanitaire, ni hygiène, ni sécurité. La plage d’Aïn Franine sur la corniche Est de la wilaya, est un exemple parmi d’autres sur la situation de laisser-aller et l’incompétence flagrante des services concernés. Les promeneurs sont choqués par les détritus, les déblais et autres débarras de déchets (débris de construction, boue, gravats) abandonnés aux abords de cette route. Des cuvettes de toilettes, des déblais, des briques…sont jetés impunément par les particuliers dans cette zone touristique. Des rejets sauvages des eaux usées continuent également à se déverser de jour comme de nuit dans le littoral à Oran.
A Canastel, à titre d’exemple, le déversement des eaux usées d’un rejet sauvage, se poursuit depuis trois ans en pleine mer et ce, en dépit des promesses répétées des autorités locales qui s’étaient engagées à maintes reprises d’endiguer ce rejet qui représente une menace sérieuse pour l’environnement et la santé des riverains.
H.Maalem