jeudi , 23 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Projet d’irrigation du périmètre de Mlata</span>:<br><span style='color:red;'>Mise en place de la géomembrane sur les lacs artificiels</span>

Projet d’irrigation du périmètre de Mlata:
Mise en place de la géomembrane sur les lacs artificiels

Des travaux de mise en place de la géomembrane sur les lacs artificiels contenant les eaux épurées de la station d’El Kerma et destinés à l’irrigation du projet du périmètre de Mlata, sont en cours. En effet, cette couche permettra d’éviter les fuites de ces eaux.

Une sortie dans ce cadre, a été effectuée jeudi dernier par le secrétaire général de la chambre d’agriculture de la wilaya d’Oran, la directrice de la station d’El Kerma et un représentant de l’office national du drainage et de l’irrigation (ONID) pour inspecter ces travaux. Notons que la direction des services agricoles à Oran compte sur le projet d’irrigation du périmètre de Mlata pour booster la productivité. Ce projet qui s’étend sur une superficie de 8100 hectares dans les communes de Tafraoui et Oued Tlélat en utilisant les eaux traitées de la station d’épuration d’El-Kerma, scindée en deux lots.
Les études de ce projet géré par l’office national d’irrigation et de drainage (ONID) ont été entamées en 2007. Sur le terrain, le directeur des services agricoles a été clair, lors de l’entame il y a quelques jours de la campagne moisson battage en présence du wali à Oued Tlelat. En affirmant que « ce projet n’a pas eu l’impact souhaité ».
Il dira dans ce cadre devant le wali, « 400 hectares seulement ont été irrigués et l’opération s’est arrêtée en octobre dernier, pour nous ce projet c’est comme s’il n’a pas été réceptionné ». Le wali d’Oran a admis que ce projet a enregistré « un grand retard », il dira dans ce cadre, « j’ai saisi le Dg de l’Onid pour relancer ce projet ».
Lors du coup d’envoi de la campagne, un jeune agriculteur s’est approché du wali pour l’informer que depuis 3 ans, sa terre agricole n’a pas été moissonnée à cause de l’insuffisance des eaux d’irrigation. Lors de la présentation des statistiques sur la saison agricole, le wali a demandé au responsable local de l’Onid de lui expliquer les raisons du retard dans le projet d’irrigation de la plaine de Mlata.
«C’était prévu qu’on débute l’année dernière l’irrigation, nous l’avons fait sur près de 500 hectares. Nous avons mis un plan d’action pour 1500 hectares, malgré que nous n’avons pas finalisé les travaux des 3 étages du projet, (bas, moyen, haut), nous sommes actuellement à 1270 hectares irrigués sur les 1500 prévus », dira t’il. Notons que les pouvoirs publics ont décidé ces dernières années, de bien utiliser les capacités maximales de la production des eaux traitées, afin de couvrir les besoins des wilayas.
L’utilisation de ces eaux ne présente aucun danger pour la santé publique ou la qualité des produits agricoles, car ces eaux sont traitées par une méthode chimique, selon les procédures techniques et de la santé appliquées dans l’utilisation des eaux traitées pour l’irrigation des différents produits agricoles et que cette méthode est appliquée dans plusieurs pays au monde. Notons que la surface agricole irriguée, est passée de 350.000 hectares en 1999 à près de 1,3 million d’hectares en 2017, soit plus de 15 % de la surface agricole utile (SAU) contre seulement 4%, en 1999. L’utilisation de techniques d’irrigation économe permettra d’épargner quelque 02 milliards de m3 d’eau.
Fethi Mohamed