lundi , 27 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Des consultations avec les partenaires sociaux lancées aujourd’hui</span>:<br><span style='color:red;'>Ouadjaout écarte le spectre d’une année blanche</span>

Des consultations avec les partenaires sociaux lancées aujourd’hui:
Ouadjaout écarte le spectre d’une année blanche

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, a déclaré, hier, à Alger, à propos de l’année scolaire en cours qu’il n’y aura pas d’année blanche. M. Ouadjaout, qui intervenait à l’occasion d’une réunion consultative organisées avec les associations des parents d’élèves, a indiqué « qu’on ne considère pas que cette année comme étant une année blanche compte tenu de l’avancée enregistrée dans la dispense du programme scolaire des trois paliers dont les cours se sont poursuivis jusqu’au 12 mars ». Le ministre a indiqué également que « le troisième trimestre de l’année scolaire en cours s’étale uniquement sur 4 semaines au maximum », a-t-il enchaîné.

Le premier responsable du secteur de l’Éducation nationale a donné, à cette occasion, une série de propositions préliminaires dans le but est de trouver un accord avec les partenaires sociaux.
« On cherche à trouver un accord avec les différentes parties afin de dégager des solutions dans le cas où la suspension des cours se poursuit dans les établissements scolaires et aussi dans le cas où les autorités décident la levée du confinement sanitaire», a-t-il déclaré.
Au cours de sa rencontre d’hier avec les associations des parents d’élèves, le ministre a proposé aussi de réduire la durée du troisième trimestre. Par ailleurs, le ministre a estimé que la tutelle et les partenaires sociaux vont trouver des solutions et lanceront des propositions qui vont satisfaire les élèves, leurs parents et l’ensemble de la famille éducative. Il est à signaler dans ce cadre que le ministère de l’Éducation nationale lance à partir d’aujourd’hui une série de rencontres de consultations avec les différents partenaires sociaux à savoir les syndicats et les associations des parents d’élèves pour trouver des solutions qui aideront à sauver l’année scolaire 2019/2020.
Ainsi, les rencontres de consultations visent à étudier les différentes propositions et les scénarios possibles pour éviter le spectre d’une année blanche.
Aussi, les examens de fin d’année pour les trois paliers de l’Education nationale et les modalités de leur organisation, qui nécessite de prendre en compte les contraintes imposées par la conjecture sanitaire actuelle, seront au menu des discussions entre la tutelle et les partenaires sociaux.
Il est à rappeler qu’au cours de ces derniers jours, le ministère de l’Éducation nationale avait invité les syndicats du secteur et les partenaires sociaux pour prendre part à une réunion de consultations qui se tiendra prochainement dont l’objectif est de chercher les modalités qui permettent de sauver l’année scolaire 2019-2020.
La tutelle et les partenaires sociaux cherchent un terrain d’entente pour sauver l’année scolaire d’autant que la suspension des cours des trois cycles est en vigueur jusqu’à mercredi prochain, 29 avril. Au delà de cette date, les autorités n’ont pas encore annoncé si les élèves gagneront ou pas les bancs de l’école.
Il est à rappeler enfin que le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait rassuré que des dispositions seront prises au profit des élèves. «Pour ce qui est de l’inquiétude de nos enfants, élèves, étudiants et leurs parents quant au sort de l’année scolaire, je tiens à rassurer tout un chacun que les mesures, qui seront prises incessamment pour prendre en charge cette préoccupation légitime, seront incontestablement dans leur intérêt à tous », avait indiqué le chef de l’État lors de son message adressé au peuple algérien, jeudi 23 avril, à la veille du début du mois du Ramadhan.
Samir Hamiche