À cette cadence des saisies, l’on déduit que la santé du consommateur est en péril aussi bien permanent que voulu, tout compte fait.
Les éléments de la Gendarmerie nationale à Oran, ont procédé à la saisie de 9,23 quintaux de viande de poulet impropre à la consommation. Cette mainmise est le fruit d’une patrouille, des éléments de la brigade de protection de l’environnement de la Gendarmerie nationale ayant intercepté une camionnette au niveau du chemin de wilaya (CW 74) reliant le village de Boudjemaa et la commune de Hassi Bounif dans la wilaya d’Oran.
La fouille du véhicule a permis de découvrir 923 kg de viande de poulet qui ont été inspectés et révélés impropres à la consommation. Le contrevenant a été pris en flagrant délit de transgression de la réglementation en ne disposant pas de registre de commerce, ni de certificat vétérinaire ou autre autorisation sanitaire du moyen de transport. Et ce n’est pas une première affaire de telle nature. À la veille du nouvel an, quelque cinq quintaux de viandes blanches impropres à la consommation ont été saisis par les éléments de la Gendarmerie nationale de Bir El Djir, à l’est d’Oran. Agissant sur informations faisant état de la présence d’un conducteur d’un petit camion s’adonnant à la vente illégale de viandes blanches au niveau du CW 74 menant au douar Boudjemaa, les éléments du groupement territorial de Bir El Djir, ont intercepté le véhicule venant de Aïn El Türck au niveau d’un point de contrôle, dressé sur le même axe routier.
La fouille du véhicule utilitaire a permis de découvrir 231 poulets égorgés représentant un poids total de 520 kg ainsi que 30 kg d’abats destinés à la vente. Le conducteur ne disposait pas de certificat du vétérinaire attestant de la bonne qualité de la marchandise. Le contrôle sanitaire de la viande a montré que celle-ci était impropre à la consommation humaine, a-t-on indiqué. Le mis en cause a été arrêté et une enquête a été ouverte sur les tenants et les aboutissants de cette affaire par les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale.
Mohamed Aissaoui