La réapparition intrigante, depuis quelques jours, de malades mentaux à Aïn El Türck, de sexe masculin principalement, n’a pas laissé indifférent les citoyens de la commune d’Aïn El Türck, qui, non seulement appréhendent leur présence en nombre en cette période précise marquée par la chaleur caniculaire et la pandémie, mais s’interrogent surtout sur leur dévolu, volontaire ou non, jeté sur le territoire balnéaire.
Comment sont-ils arrivés jusque là, y ont-ils été dirigés vers la corniche avant d’être lâchés dans la nature, alors que le bon sens et le devoir envers cette frange de la population, auraient voulu qu’ils soient dignement pris en charge dans des centres appropriés à leur maladie ? Car les cas de ceux remarqués ces jours-ci déambulant dans les rues de la commune, semblent inquiétants vu leurs comportements agressifs, représentant un danger pour la sécurité de la population.
Certains parmi ces malades mentaux, pour ne pas dire la grande majorité, sont à moitié nu et sont dans un état lamentable, errant, l’air hagard parmi les voitures, avec tout ce que cela comporte comme risque et pour leur santé tout autant que pour celle des autres.
Faut-il les laisser abandonnés à leur sort, sinon qui doit les prendre en charge, si ce n’est les institutions agréées pour cela ? Certes, la générosité citoyenne envers cette frange fragile de la société n’a jamais failli, mais elle aussi, a ses limites, car la véritable prise en charge de ces malades qui sont des citoyens à part entière, requiert des soins et des attentions en centres spécialisés.
Karim Bennacef
Karim Bennacef