mardi , 21 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Ammar Belhimer </span>:<br><span style='color:red;'>Reprise de la réforme du secteur de la presse dès la levée du confinement</span>

Ammar Belhimer :
Reprise de la réforme du secteur de la presse dès la levée du confinement

La réforme du secteur de la presse, mise à l’arrêt depuis l’avènement du coronavirus en Algérie, sera relancée dès que le confinement sera levé.

Gelés depuis l’apparition de la pandémie, tout comme plusieurs projets de réformes, les chantiers de l’assainissement et de réforme du secteur des médias, entamés depuis le début de l’année en cours par le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, seront relancés après la fin du confinement.
C’est le ministre lui-même qui en a fait l’annonce, hier, à travers un post publié sur les réseaux sociaux. M. Belhimer a tenu ainsi à rappeler que la réforme du secteur avait constitué l’un des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. «Il sera procédé, dès la levée du confinement sanitaire, à la reprise des chantiers de réforme du secteur de la presse annoncés janvier dernier», a écrit le ministre sur son compte officiel Twitter.
Affirmant qu’en plus du fait que ces réformes s’inscrivaient dans le cadre des engagements du chef de l’État, M. Belhimer a indiqué aussi qu’elles entrent dans «le cadre d’une démarche de dialogue participatif ouvert». Donnant d’autres détails sur ce projet au profit du secteur, le ministre a précisé que la réforme en question propose 10 chantiers dont un a déjà été organisé février dernier et ayant porté sur «la presse électronique».
Il a fait savoir aussi que le 1er chantier vise la conciliation de la liberté et de la responsabilité dans la pratique journalistique.
Sous le thème «consensus conceptuel pour une pratique sereine de la liberté de la presse», cet atelier jettera la lumière sur la question de «la conciliation de la liberté et de la responsabilité dans la pratique journalistique avec un respect strict de l’éthique professionnelle», a-t-il indiqué, ajoutant qu’il y va aussi de l’information alternative, dit «journalisme citoyen».
M. Belhimer a affirmé quant au 2e chantier, celui-ci «tend à garantir le droit à l’information dans un cadre pluraliste et la moralisation de la pratique journalistique, conformément aux dispositions générales incriminant les comportements anti-pluralistes, prévus plus précisément dans la loi sur la concurrence et le code pénal». Une série de thématiques seront aussi étudiées à l’instar de la question du monopole, la lutte contre la pensée unilatéraliste-totalitariste d’une part et la lutte contre les risques de l’utilisation des prête-noms d’une autre part.
D’autres questions seront examinées telles que la question du vide juridique dont souffre le secteur de la communication nécessitant une révision de «l’organisation de la presse écrite et électronique, l’activité des chaînes de télévision privées, l’organisation des agences de conseil en communication et la régulation de la publicité», a précisé le ministre.
M. Belhimer a cité aussi un autre chantier dont l’objectif est de se consacrer à la communication numérique et à la transition définitive vers cette communication, sachant que l’Union internationale des télécommunications (UIT) a fixé au 17 juin 2020 le dernier délai pour converser du système radiophonique analogique au système numérique.
Il est à signaler aussi que les questions de la «Promotion de la formation et la qualification», «l’amélioration de l’image de l’Algérie à l’étranger et la restauration de sa place dans les foras internationaux» seront au menu d’autres chantiers.
Il aura aussi question d’évoquer d’autres sujets comme «la codification de la fonction du sondage d’opinions ou l’enquête statistique qui a pour but de donner des indicateurs d’appréciation à un moment précis des opinions, aspirations, perceptions et comportements des citoyens ou d’un échantillon de la société».
Samir Hamiche