jeudi , 23 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Aïn El Türck </span>:<br><span style='color:red;'>Rush sur les fast-foods</span>
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Aïn El Türck :
Rush sur les fast-foods

Aussitôt les rideaux levés, consécutivement à la mesure de déconfinement décrétée par les hautes autorités du pays, un rush sans précédent est enregistré sur les fast-foods et autres pizzerias à Aïn El Türck, pris au dépourvu pour certains d’entre eux, qui ne devaient certainement pas s’attendre à une telle frénésie de la part des consommateurs, apparemment frustrés durant de longs mois par la relative longue période de confinement caractérisée par la fermeture de la majorité des commerces de restauration, notamment rapide.

Si cela, a quelque part, suscité l’étonnement et parfois la ricane, ce n’était pas pour déplaire aux centaines de commerçants activant dans la restauration rapide, qui se devaient de se rattraper, financièrement parlant, après une longue, pour ne pas dire, une pénible léthargie, qui a pesé cher sur leur chiffre d’affaire.
Pour beaucoup d’entre ces commerçants, la décision est salutaire, car elle constitue une véritable bouffée d’oxygène. Ce qui en revanche peut paraître déplorable, c’est cette obstination de quelques citoyens écervelés et imprudents de continuer à bafouer les règles de distanciation et les gestes barrières, en s’agglutinant devant les devantures de magasins, malgré les appels incessants des gérants. Il faut croire que la nouvelle société de consommation, constituée principalement de jeunes, qui est très portée sur ce type de nourriture rapide, notamment les kebabs et les pizzas, a tendance à s’oublier parfois quant il s’agit de faire preuve des mesures élémentaires de prévention, notamment en cette conjoncture actuelle de pandémie, qui n’est pas encore tout à fait arrivée à son terme.
Quoiqu’il en soit, ce retour à la vie normale, bien que le confinement reste partiel, faut-il le rappeler, soulage largement tout un pan de la société et plus particulièrement à Aïn El Türck, où en dehors de la saison estivale, les retombées financières sont quasi nulles pour une grande majorité de commerçants.
Karim Bennacef