lundi , 27 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Levée progressive du confinement</span>:<br><span style='color:red;'>Timide reprise pour les fast food à Tlemcen</span>
© D.R

Levée progressive du confinement:
Timide reprise pour les fast food à Tlemcen

Les commerces de fast food  à Tlemcen  connaissent une timide affluence depuis la reprise de leur activité en  début de semaine après une fermeture de près de 3 mois en application des  mesures de prévention contre la propagation de la pandémie du coronavirus.

Certains locaux de fast food, installés en centre-ville face au Grand lac,  et spécialisés dans la préparation de «Kebab», connu également sous l’appellation «Chawarma» et de «Pizza», ont vu leur clientèle sensiblement  baissée. Achouri Réda, gérant d’un commerce de restauration rapide qui s’attendait  à un rush des clients comme il avait l’habitude d’accueillir avant la la  crise sanitaire, a affirmé à l’APS que tous les points de vente sont  organisés pour appliquer au mieux les consignes.
«L’activité tourne au ralenti depuis le début de la semaine courante faute  de clients en comparaison avec la situation avant l’épidémie du  coronavirus», a-t-il déploré, faisant observer que les détenteurs de  commerce sont ainsi contraints à préparer moins pour éviter toute  détérioration de la nourriture  faute de commandes. «Depuis la reprise de l’activité, mon local accueille tout au plus 10  personnes par jour pour s’offrir un sandwich», a-t-il souligné, imputant  cette situation au prolongement du confinement sanitaire partiel qui ne  permet pas, selon lui, le déplacement le soir, «moment propice» pour les  habitués, notamment les jeunes qui viennent, par groupes, prendre des  sandwichs.
Pour sa part, Dali Mohamed, propriétaire d’un commerce de restauration  rapide dans la même artère, a fait savoir que son local connaissait un rush  de clients notamment à midi et le soir, particulièrement durant la saison  estivale. «Les choses ont changé. Les effets de la crise sanitaire ne sont prêts de  se dissiper et continuent d’influer sur le comportement des clients, sans  parler des rumeurs qui continuent de circuler». Le commerçant a imputé également cette baisse à la fermeture des  établissements scolaires, de formation, des universités et des cités  universitaires, ainsi qu’à l’absence de visiteurs et de touristes.
Youcef, un étudiant universitaire du quartier rencontré dans cette rue commerçante, pense que ce manque d’engouement pour les fast food est dù  en partie à la peur persistante de la propagation de la pandémie du  coronavirus. «Je voulais m’offrir un sandwich (Chwarma) il ya peu, mais j’ai changé  d’avis lorsque j’ai vu une file de clients attendant de prendre leurs  commandes», a-t-il souligné dans ce sens.
Pour sa part, Ilies, qui attendait son tour pour être servi, a estimé que  le respect par la plupart des personnes des consignes sanitaires, dont le  port du masque de protection, n’est pas suffisant.
Il a expliqué que les détenteurs de ce type de commerce doivent se  résoudre à mettre en place davantage de mesures sanitaires en assurant, par  exemple, des livraisons à domicile, et en s’organisant pour permettre aux  clients de consommer sur place au lieu de les laisser s’»agglutiner» devant  le local.