mardi , 28 mars 2023
<span style='text-decoration: underline;'>Les locaux commerciaux livrés au vandalisme à Aïn El Türck</span>:<br><span style='color:red;'>Un gâchis impardonnable</span>
Les locaux commerciaux livrés au vandalisme à Aïn El Türck © Ouest Tribune

Les locaux commerciaux livrés au vandalisme à Aïn El Türck:
Un gâchis impardonnable

Faut-il croire que les jeunes chômeurs de la commune d’Aïn El Türck, ne seraient pas vraiment dans le besoin pour se permettre de laisser inoccupés et de surcroit livrés au vandalisme, les locaux commerciaux qui leur ont été attribués, après une longue et houleuse bataille ?

Tout le monde, ici à Aïn El Türck s’interroge, les yeux écarquillés, sur cette situation rocambolesque que l’on retrouve également au nouveau marché de proximité encore flambant neuf au quartier de Haï Nakhil dont les stands et les box ont été attribués il y a plus d’une année, mais vides. Pendant que dans d’autres communes du pays, l’on s’entredéchire pour obtenir, ne serait-ce que trois mètres carrés pour lancer une activité commerciale. Les 360 locaux commerciaux, livrés il y a plus de deux ans maintenant, répartis entre Bouisseville et Douar Nakous, demeurent tout bonnement fermés, quand ils ne sont pas utilisés à d’autres usages, moins réglementaires, ceux là.
Si la dévastation des lieux a sérieusement gagné les blocs et les garnitures en bois, plomberie, vitrage, et tout le reste, le vice et l’immoralité hantent désormais les couloirs des édifices fantomatiques. En fin de compte, tout le brouhaha fait, des années durant, autour de ces locaux commerciaux pour leur attribution, n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. Faut-il croire maintenant que les choses ne sont pas aussi innocentes qu’on le croit, et sont inexplicables pour le simple citoyen? Mystère et boule de gomme, comme dirait l’autre.
Ce qui est encore inexplicable, pour ne pas dire désolant, c’est qu’il existe à Aïn El Türck, des dizaines de familles où de jeunes chômeurs qui ont réellement besoin de ces locaux commerciaux  pour construire leur avenir, et prétendre à une vie plus ou moins décente, mais qui n’en ont pas l’occasion. Comme il existe aussi parmi les bénéficiaires de ces locaux, certains qui souhaitent sérieusement commencer à exercer une activité commerciale, mais n’osent pas s’y risquer en raison de l’état délabré des lieux et de l’insécurité qui y règne.
Pendant ce temps, des locaux sont passés d’une main à une autre, sauf que personne n’ose s’y aventurer. Maintenant, qui doit rétablir les lieux dans leurs véritables fonctions et encourager les jeunes à aller employer leurs locaux ? Nul ne peut y répondre !
Karim Bennacef