L’Algérie maintient le cap dans sa politique diplomatique et ne renie aucun de ses principes qui l’ont accompagné depuis l’indépendance. Le respect de la souveraineté des pays, de leur indépendance et de leur intégrité territoriale, la non-ingérence dans les affaires internes des pays, le respect des règles de bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et le soutien des causes justes ont été de tout temps les pierres angulaires d’une diplomatie algérienne forte et respectée dans le concert des nations.
Le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a tenu à le rappeler devant les parlementaires, surtout en ces moments où nos régions maghrébine, sahélienne et arabe connaîssent des tensions récurrentes menaçant sérieusement la paix et la sécurité de plusieurs pays.
Des conflits qui ne peuvent se régler que dans le strict respect de ces principes cardinaux de notre diplomatie qui a de tous temps privilégié le dialogue et la solution pacifique à tous les autres moyens qui ne peuvent qu’exaspérer les tensions. L’ingérence et les immiscions des puissances étrangères sont à bannir, car elles ne sont que sources de complication et d’aggravation des situations comme on le constate dans le conflit libyen et comme ce fut le cas en Syrie et au Yémen où la tragédie humaine continue dans le fracas des bombes et le crépitement des balles.
Mais la diplomatie algérienne doit aussi reprendre son leadership et œuvrer sans relâche à redonner à notre pays la place qui doit être la sienne dans le monde. Alger doit redevenir cette capitale qui pèse et dont la voix compte quand il s’agit des conflits et dossiers de notre région, et c’est ce dont s’attachent, selon le ministre Boukadoum, les hautes autorités du pays.
Une action qui s’appuie sur trois actes fondamentaux à savoir ; souveraineté, sécurité et développement « de façon à assurer la défense des intérêts suprêmes de la Nation, la préservation de la sécurité nationale et la réalisation d’une décision souveraine indépendante avec une meilleure exploitation des opportunités de partenariat et de coopération au service du développement », a martelé le chef de la diplomatie algérienne.
Cette Algérie nouvelle à laquelle aspire le peuple sera une Algérie forte et juste. Et elle ne se construira pas uniquement au plan interne, mais aussi et surtout au plan international, car les deux vont de paire pour remettre tout un pays sur rail après quelques années d’absence et d’égarement.
Par Abdelmadjid Blidi